Jensen Interceptor | ||||||||
Jensen Interceptor | ||||||||
Marque | Jensen Motors | |||||||
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Années de production | 1966 - 1976 puis 1985-1992 |
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Production | 7 476 exemplaire(s) | |||||||
Classe | GT | |||||||
Moteur et transmission | ||||||||
Énergie | Essence | |||||||
Moteur(s) | V8 | |||||||
Position du moteur | longitudinale avant | |||||||
Transmission | Propulsion | |||||||
Boîte de vitesses | manuelle (4) ou automatique (3) | |||||||
Chronologie des modèles | ||||||||
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La Jensen Interceptor est une voiture sportive de type GT. Remplaçante de la Jensen C-V8, elle a été produite par le constructeur Jensen Motors dans l’usine de Kelvin Way à West Bromwich, à proximité de Birmingham, en Angleterre. Il s’agit de la seconde génération de ce modèle, après la Jensen Interceptor produite dans les années 1950. Le design a été réalisé par l’entreprise italienne Carrozzeria Touring.
Pour remplacer la Jensen C-V8, le constructeur britannique Jensen Motors s’oriente vers une solution externe à l’entreprise. Elle confie la réalisation du design extérieur de l’Interceptor à l’entreprise italienne Carrozzeria Touring et noue un partenariat avec cette société pour la production de la carrosserie. Pour tenir son engagement, Carrozzeria Touring se rapproche de Carrozzeria Vignale pour assurer le contrat. Mais les retards s’accumulent et la qualité ne suit pas. Insatisfait, Jensen rapatrie finalement la production de l’Interceptor en Angleterre. Pour le moteur, Jensen choisit un moteur V8 du constructeur Chrysler pour équiper sa voiture. Plusieurs versions délivrant des puissances différentes seront proposées à la vente au cours de la vie commerciale de l’Interceptor.
En parallèle à la commercialisation de l’Interceptor, Jensen propose la Jensen FF (en). Basée sur l’Interceptor, c’est la première voiture de série non tout-terrain à recevoir une transmission intégrale et l’ABS. Cette voiture est disponible à la vente jusqu’en 1971.
La version Mark II est proposée à la vente en , avec un style légèrement révisé autour des phares, de la calandre, des pare-chocs et des feux arrière. L'intérieur a été considérablement amélioré afin de répondre à la réglementation américaine et la planche de bord est redessinée. L'air conditionné est proposé en option.
En , une version SP est proposée à la vente. C’est la version la plus puissante de la gamme. Jensen propose ensuite une version Mark III qui sort à la fin de l’année 1971. Des retouches sont apportées à la calandre, aux phares et aux pare-chocs. De nouvelles jantes en alliage construites par le fabricant GKN sont proposées et la climatisation devient de série. En , l’Interceptor se décline en cabriolet avec une présentation officielle au salon de l'automobile de New York.
En 1975, le constructeur connaît des difficultés financières, notamment à cause de la récession, du premier choc pétrolier et de problèmes internes sur un autre modèle de la gamme, la Jensen-Healey (en). Placé sous contrôle, Jensen poursuit la production de l’Interceptor en puisant dans son stock de pièces. Un projet d’Interceptor coupé voit même le jour, mais le succès n’est pas au rendez-vous. En 1976, le constructeur fait faillite et disparaît.
Il existe plusieurs chiffres de ventes selon les sources. D’après Heon Stevenson, 6407 Jensen Interceptor et 320 Jensen FF furent produites [1].
En 1983, la société Jensen revient et l'Interceptor est remise en production en 1985 mais uniquement en version coupé et en version cabriolet. Mais l'auto sera un échec et disparaitra en 1992 après 15 exemplaires produits.
D'après le site du Jensen Museum[2]
modèles | années | production |
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Interceptor | 1966-1976 | 6407 |
FF | 1966-1971 | 320 |
SP | 1971-1973 | 232 |
cabriolet | 1973-1976 | 456 |
coupé | 1975-1976 | 46 (environ) |
Interceptor S4 | 1985-1992 | 15 |
Total | 7476 |