Jimmy Beaulieu n'a pas de formation littéraire ou artistique à proprement parler si ce n'est qu'il a suivi un cours de dessin pendant l'été 1989, à Québec. C'est lui-même qui s'est formé à force de gribouiller dans ses carnets de croquis. En 1998, Jimmy Beaulieu fait ses premières bandes dessinées[1].
Il déménage à Québec à l'âge de seize ans, où il occupe les postes de libraire à la librairie Pantoute et de disquaire chez Platine[2].
Jimmy Beaulieu créé Mécanique générale, une maison d'édition axée sur la publication de bandes dessinées[3]. En 2002, Mécanique générale devient une collection de la maison d'édition Les 400 coups. Cette collection est dirigée par Jimmy Beaulieu jusqu'à sa dissolution en 2009. Il dirige par la suite la collection de fanzines « Colosse »[2],[4].
Depuis 2002, il dirige des ateliers culturels d'initiation et de perfectionnement en bande dessinée au Cégep du Vieux Montréal ainsi qu'au Collège Rosemont[5],[6].
En 2024 il illustre le roman jeunesse La Truite écrit par André Marois[7].
Jimmy Beaulieu fait « de la non-événementialité un principe clé de sa démarche de création »[8], d'où le titre Non-aventures donné à un album autobiographique[8].
En 2011, son album Comédie sentimentale pornographique s'intéresse à un couple qui prône l'amour libre[9]. Quelques uns de ses dessins osés se retrouvent dans le collectif de bande dessinée Crémage[10].
Le journal La Presse écrit fin 2016 : « il est l'une des têtes d'affiche de la BD québécoise »[9]. Il rencontre également du succès en Europe, et surtout en Allemagne où tous ses albums sont traduits[9].
En 2016 sort son album Rôles de composition qui suit un couple de jeunes femmes sur une durée de cinq années[5],[11].
Il a signé des textes dans un bon nombre de collectifs et magazines littéraires, dont Formule (no 1), Cyclope (no 3), Terriens : planches contre le racisme, Lettres québécoises (no 171), 24 images, etc.