João Doria (homme politique, 1957)

João Doria
Illustration.
João Doria en 2019.
Fonctions
Gouverneur de l'État de São Paulo

(3 ans, 2 mois et 30 jours)
Élection
Prédécesseur Márcio França
Successeur Rodrigo Garcia
Maire de São Paulo

(1 an, 3 mois et 5 jours)
Élection
Prédécesseur Fernando Haddad
Successeur Bruno Covas
Biographie
Nom de naissance João Agripino da Costa Doria Junior
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance São Paulo (Brésil)
Nationalité Brésilienne
Parti politique PSDB (depuis 2001)
Père João Doria Sr
Diplômé de Fondation Armando Alvares Penteado
Profession Journaliste
Religion Catholicisme

Signature de João Doria

João Agripino da Costa Doria Junior, plus couramment appelé João Doria Jr., né le , est un homme politique brésilien. Il est le fils de João Doria Sr.

De 1986 à 1988, il est responsable de l'institut du tourisme brésilien.

Le , il est élu maire de São Paulo dès le 1er tour en obtenant 53,3 % des voix contre 16,7 % pour le maire sortant, Fernando Haddad[1]. Chacun de ses meetings de campagne se terminait par un message à son adversaire : « qu'il aille se faire voir à Cuba »[2].

Homme d'affaires et multimillionnaire, il propose « moins d’impôts, moins de régulation du marché et zéro entrave à la libre entreprise ». Il promet notamment de privatiser rapidement les gestions encore publiques dans sa ville (dont celles des parcs et des stades)[2].

En , il abandonne son mandat de maire pour se consacrer à l'élection au poste de gouverneur de l'État de São Paulo. Il est élu le suivant et entre en fonction le . Il est accusé en 2018[Par qui ?] d'avoir utilisé de l'argent public pour promouvoir sa propre image[3].

En , il place à la tête du PSDB l’un de ses proches alliés, le député Bruno Araujo. Il entend en particulier séduire les déçus du bolsonarisme[4]. Sa rupture avec Jair Bolsonaro, qu'il avait soutenu lors de l’élection présidentielle de 2018[5], lui vaut d’être traité de « Judas » par les partisans du président, ou d’être surnommé « Dictadoria »[6].

Il est le candidat du PSDB pour l'élection présidentielle de 2022, proposant un programme conservateur sur les questions de société et très libéral en économie[7]. Il se présente également comme le « Macron du Brésil »[3]. Très bas dans les sondages d'intentions de vote, il renonce à sa candidature en mai 2022 pour se rallier à celle de Simone Tebet[8].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Brésil/municipales : le parti de Lula perd des bastions historiques », sur Le Figaro, .
  2. a et b « Au Brésil, la crise galvanise les droites », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b « Présidentielle au Brésil : João Doria, le gouverneur de São Paulo, se pose en homme providentiel », sur lejdd.fr, .
  4. « La droite brésilienne veut séduire les bolsonaristes « modérés » », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. François-Xavier Gomez, « Violences et passes d'armes avant le second tour au Brésil », sur Libération.fr, .
  6. « Au Brésil, des manifestants anticonfinement se regroupent tous les week-ends », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne).
  7. « Brésil : entre Bolsonaro et Lula, la droite tente une « troisième voie » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne).
  8. https://www.bloomberg.com/news/articles/2022-05-23/brazil-s-ex-governor-joao-doria-drops-out-of-presidential-race?leadSource=uverify%20wall.