Ses œuvres contiennent de nombreux éléments autobiographiques. Son journal de plusieurs tomes et ses monographies sur la chanteuse, peintre et céramiste Marie-Claire Pichaud (1935-2017) et le poète René Char (1907-1988) nous apprennent beaucoup sur sa vie personnelle.
Jocelyne François est l'aînée d'une fratrie de trois enfants[1],[2].
Elle passe six ans en pension dans un couvent dans les Vosges où elle rencontre Marie-Claire Pichaud dont elle tombe amoureuse[3].
Pendant sept ans, elle est mariée à un homme avec qui elle a trois enfants. Néanmoins, dans les années 1960, elle se révèle être lesbienne, en rejoignant Marie-Claire Pichaud[4] avec qui elle élève sa fille cadette appelée Dominique.
Dans les années 1960, elle s'installe avec Pichaud dans le village de Saumane-de-Vaucluse et y vivra pendant 24 ans. En 1964, elle y rencontre le poète René Char avec qui elle se lie d'amitié jusqu'à ce qu'ils se brouillent car elle ne peut pas retourner ses sentiments qu'il avait envers elle.
Éloge du jaune, Paris, L’Échoppe, 1998 (ISBN2-84068-085-8) (Dix opuscules illustrés par dix peintres contemporains)
Catherine Bolle, au risque des formes vivantes : opale, pollen et ombres, Genève, Ed. Traces, 1999à la Galerie Alice Pauli, Lausanne, édité à l'occasion de l'exposition du 4 septembre au 16 octobre 1999
Terrestres, Montpellier, Fata Morgana, 2002 (poèmes; illust. par Anne Walker)
↑Marie Naudin, Dictionnaire littéraire des femmes de langue française, Karthala, , 250–51 p. (ISBN978-2-86537-676-6, lire en ligne), « François, Jocelyne, n. 1933, romancière, poète »