Nom de naissance | Aristide Massaccesi |
---|---|
Naissance |
Rome |
Nationalité | Italien |
Décès |
(à 62 ans) Rome |
Profession |
Réalisateur, Cadreur Directeur de la photographie Monteur, Scénariste Producteur de cinéma Producteur exécutif Acteur |
Films notables |
Antropophagus Blue Holocaust Sesso nero Emmanuelle et les derniers cannibales L'Alcova |
Aristide Massaccesi, connu sous le pseudonyme Joe D'Amato, né le à Rome et mort le dans la même ville, est un réalisateur, directeur de la photographie, cadreur et scénariste italien, auteur de nombreux films d'horreur ou pornographiques.
D'Amato est généralement considéré comme le cinéaste italien le plus prolifique de tous les temps, avec plus de 200 films réalisés, produits et photographiés.
Cinéaste commercial, Joe D'Amato produit des films de série B dans les genres à la mode du moment. Il tourne quelques westerns spaghetti au début des années 1970, puis réalise au tournant de la décennie des films d'horreur résolument provocants et outranciers, ainsi qu'un diptyque, Ator, dans le genre Heroic fantasy.
Mais l'érotisme restera le fil rouge de sa carrière. Il réalise des films légers, dans lesquels il fait notamment tourner Laura Gemser, Paola Senatore ou Lilli Carati. Il est le premier réalisateur à introduire des scènes hardcore dans le cinéma italien (Emanuelle in America, 1977 ou Immagini di un convento, 1979). Le début des années 1980 marque son passage au porno avec sa série de films tropicaux pour lesquels il retrouve Laura Gemser, Dirce Funari et George Eastman, son ami et scénariste. Il découvre Annj Goren, Lucía Ramírez et Mark Shannon qui assurent les scènes de sexe. Les quinze dernières années de sa carrière seront consacrées à la réalisation de films X avec des vedettes du genre comme Selen ou Kelly Trump.
Il meurt à Rome d'une crise cardiaque le . Une rumeur persistante veut qu'il soit mort durant le tournage d'un film pornographique dans son domicile romain.
Joe D'Amato est souvent considéré comme un maître du cinéma d'exploitation.
Le contenu choquant de nombre de ses œuvres (l'un de ses Emanuelle, Viol sous les tropiques, est un film érotique sur fond de cannibalisme) et sa propension à se faire de la publicité (dans son film Anthropophagus apparait ce que beaucoup ont pris pour un véritable fœtus humain, rumeur que d'Amato a lui-même propagée pour gagner en notoriété) font que D'Amato a souvent été censuré en Europe. Pour pouvoir néanmoins continuer à diffuser ses films, il utilisa énormément de pseudonymes différents, allant même jusqu'à signer un script d'un nom féminin.
Le fait que d'Amato soit plus attiré par l'argent que par les mérites de ses œuvres apparaît dans plusieurs de ses films :
|
|
|