Naissance |
Gräfenroda, Duché de Saxe-Gotha-Altenbourg |
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Décès |
Cassel, Landgraviat de Hesse-Cassel |
Activité principale | Compositeur, organiste |
Maîtres | Johann Peter Kellner, Georg Benda |
Ascendants | Johann Peter Kellner |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activités | |
Père |
Instruments | |
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Maître |
Johann Christoph Kellner, né à Gräfenroda le [1] et mort à Cassel[1] en 1803, est un compositeur et organiste allemand.
Fils de Johann Peter Kellner, il étudie la musique avec son père, lui aussi organiste et compositeur. Il est l'élève de Georg Benda à Gotha[1] de 1754 à 1755. Il séjourne à Amsterdam et La Haye en de 1762 à 1763, avant de se fixer à Cassel en 1764 ; en 1772, il y est nommé organiste de la cour et chef du chœur de l'église luthérienne[1].
Il rédige un traité de théorie musicale (Grundriss des Generalbasses, Cassel, 1783) qui connut de nombreuses rééditions[2]. La plus grande partie de ses œuvres sont écrites pour le clavier, dans un style galant assez semblable à celui de son père[3], avec des textures homophoniques et des mélodies chantantes[3]. Ces concertos pour clavecin ou piano préfigurent le concerto classique viennois, et ressemblent par certains de leurs traits à ceux de son contemporain Carl Philipp Emanuel Bach. Son Singspiel Die Schadenfreude (1782) remporta un vif succès à Cassel[3]. Un grand nombre de ses compositions, notamment pour orgue, étaient populaires à l'époque : leur inclusion dans plusieurs recueils de la fin du XVIIIe siècle et la diversité des lieux d'édition (Allemagne, Angleterre, Pays-Bas) en témoignent[3].
Concertos pour clavecin ou piano
Autres œuvres pour clavier
Œuvres vocales