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Il reçut une bonne formation, notamment à la Central School de Koyeima et à la réputée Bo Government School où il finit ses études secondaires en 1949[1]. Bangura entra ensuite à l'école militaire où il réussit brillamment son cursus, ce qui lui permit d'étudier à l'Académie royale militaire de Sandhurst en Angleterre. Il servit dans les troupes de maintien de la paix de l'ONU au Congo, au début des années 60, et à ce titre fut promu colonel[2]. En 1967, Bangura fut pourtant accusé de mutinerie et emprisonné. Libéré la même année, il devint diplomate à Washington. Pendant le temps de son ambassade, un gouvernement militaire, le National Reformation Council(en), prit le pouvoir en Sierra Leone. John Bangura rejoignit alors les adversaires de la junte qui s'étaient réunis en Guinée[3]. En avril 1968, lorsque la junte militaire tomba, Bangura dirigea le gouvernement provisoire[4].
Il assura le retour de Siaka Stevens et du parti qui avait gagné les élections un an avant la prise du pouvoir par les militaires[5]. Il resta chef de l'armée jusqu'en mars 1971, date à laquelle il fut arrêté et accusé de sédition contre le gouvernement[6]. Il fut exécuté le 29 mars 1970 à la prison de Pademba Road à Freetown, pour mutinerie et trahison.
↑ABRAHAM Arthur, « Bangura, J. A. », dans The Encyclopaedia Africana. Dictionary of African Biography, Algonac, Reference Publications, 1977-1979, vol. 2, p. 40.
↑The Cambridge History of Africa, Cambridge, Cambridge University Press, 1982-1984, vol. 8, p. 367.
↑FORAY Cyril, Historical Dictionary of Sierra Leone, Metuchen, The Scarecrow Press, 1977 (African historical dictionaries, 12), p. 9.
↑FYLE Magbaily, Historical Dictionary of Sierra Leone, 2e éd. nouvelle édition, Lanham / New York, Scarecrow Press, 2006 (African historical dictionaries, 99), p. 14.