John Elliott (acteur)

John Elliott
Description de cette image, également commentée ci-après
John Elliott dans Sunset Range en 1935.
Naissance
Keosauqua, Iowa
États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 80 ans)
Los Angeles, Californie
États-Unis
Profession Acteur

John Elliott (né le à Keosauqua, dans l'Iowa, et mort le à Los Angeles) est un acteur américain. Il est crédité John H. Elliott dans certains films. Acteur de second plan ayant débuté au cinéma muet, il a cependant travaillé très régulièrement pendant plusieurs décennies, employé dans de nombreux westerns de série B, jusqu'à sa mort dans les années 1950.

John Elliott s'est d'abord produit à Broadway, puis a travaillé sporadiquement pendant l'ère du cinéma muet, mais c'est avec l'avènement du parlant que sa carrière a vraiment décollé. Il n'a cessé de jouer pendant vingt-cinq ans, en trouvant une place particulière dans les westerns de série "B". Son adaptabilité aux personnages lui a permis d'incarner à la fois les bons et les méchants avec la même assurance, en travaillant jusqu'à sa mort en 1956[1].

Elliott a commencé sa carrière d'acteur sur scène, à Broadway en 1917, dans une pièce à succès, Eyes of Youth, produite par A. H. Woods, Lee Shubert et Jacob J. Shubert, qui a été représentée pendant plus d'un an au théâtre Maxine Elliott[2]. Le premier rôle d'Elliott au cinéma a été celui de Sir Robert Eastbourne, dans When a Man Loves en 1919[3]. Ses rôles dans des films pendant l'ère du cinéma muet se limitent à une vingtaine. Avec l'avènement du parlant, Elliott allait entamer la majeure partie de sa carrière, soit pas moins de trois-cents films[4],[5].

En 1930, il incarne le général Robert E. Lee dans Only the Brave, mettant en vedette Gary Cooper[6]. C'est un rôle qu'il devait retrouver plusieurs fois, notamment dans Carolina (1934), avec Janet Gaynor et Lionel Barrymore[7] ; et L'Agent n° 13 (Opérateur 13) la même année, avec à nouveau Gary Cooper[8]. Au cours de sa carrière, on lui confiera toute une gamme de rôles mineurs, comme banquier dans Et la parole fut (The Story of Alexander Graham Bell) en 1939, mettant en vedette Don Ameche et Loretta Young[9] jusqu'à des rôles plus importants, comme le capitaine Wilkins dans The Conquering Horde (1931), avec Richard Arlen et Fay Wray[10] ; ou celui de Jess Roarke dans Ridin'On en 1936[11].

Filmographie partielle

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Notes et références

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  1. (en) Hans J. Wollstein, « John Elliott: Biography », AllMovie (consulté le )
  2. (en) « Eyes of Youth »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), International Broadway Database (consulté le )
  3. (en) « When a Man Loves: Detail View », American Film Institute (consulté le )
  4. (en) « John Elliott », American Film Institute (consulté le )
  5. (en) « John Elliott (I) (1876–1956) », Internet Movie Database (consulté le )
  6. (en) « Only the Brave: Detail View », American Film Institute (consulté le )
  7. (en) « Carolina: Detail View », American Film Institute (consulté le )
  8. (en) « Operator 13: Detail View », American Film Institute (consulté le )
  9. (en) « The Story of Alexander Graham Bell: Detail View », American Film Institute (consulté le )
  10. (en) « The Conquering Horde: Detail View », American Film Institute (consulté le )
  11. (en) « Ridin' On: Detail View », American Film Institute (consulté le )

Liens externes

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