John Gibbon | ||
John Gibbon. | ||
Naissance | Holmesburg, Pennsylvanie |
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Décès | (à 68 ans) Baltimore, Maryland |
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Allégeance | Union | |
Arme | artillerie, infanterie | |
Grade | Major général | |
Conflits | Guerre de Sécession Guerres indiennes |
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John Gibbon (né le à Holmesburg, État de Pennsylvanie, et mort le à Baltimore, État du Maryland) est un major général de l'Union. Il est enterré dans le cimetière national d'Arlington, État de Virginie[1].
La famille de John Gibbon déménage en Caroline du Nord dans la ville de Charlotte[1]. John Gibbon sort diplômé de West Point en 1847[note 1].
Il est breveté second lieutenant le dans le 3rd U.S. Artillery et est promu à ce grade le dans le 4th U.S. Artillery[2]. Il participe à la guerre américano-mexicaine et aux guerres séminoles[1]. Il est affecté, pendant cinq ans, à West Point en tant qu'instructeur d'artillerie.
Il est promu premier lieutenant le [2].
Il est promu capitaine le [2]. Il est affecté à fort Leavenworth au sein du 4th U.S. Artillery[1]. En 1860, il écrit le « manuel d'artillerie », publié par le département de la guerre[1].
Alors que trois de ses frères s'engagent dans l'armée confédérée, John Gibbon reste fidèle à l'Union[1]. Le général Irvin McDowell, reconnaissant les compétences d'artilleur de Gibbon, en fait son chef de l'artillerie en [1]. Il est nommé brigadier général des volontaires le [2]. Il commande une brigade composée des deux régiments : 1st Indiana Infantry et 3rd Wisconsin Infantry[1]. Pour renforcer le moral de ses hommes, il équipe sa brigade de chapeaux de feutre noir et de jambières blanches. La brigade deviendra la fameuse Black Hat Brigade[1]. Il participe à la bataille de South Mountain[1]. La brigade devient connue sous le surnom de « brigade de fer » (Iron Brigade)[1].
Il prend le commandement d'une division sous les ordres du général John F. Reynolds au sein du Ier corps[1]. Il est breveté commandant le pour bravoure et service méritoire lors de la bataille d'Antietam[2]. Il participe à la bataille de Fredericksburg au cours de laquelle il est blessé[1]. Il est breveté lieutenant-colonel le [2] pour bravoure et service méritoire lors de la bataille de Fredericksburg[2].
Il est alors affecté à la 2e division du IIe corps commandé par le général Winfield Scott Hancock[1]. Il est nommé major général des volontaires le [2]. Il participe à la bataille de Gettysburg au cours de laquelle il est de nouveau blessé[1]. Il dirige alors brièvement des projets de dépôts à Philadelphie et à Cleveland[1]. Il reprend le commandement de sa division lors de l'Overland Campaign sous les ordres du général Ulysses S. Grant lors du siège de Petersburg[1]. Il participe à la campagne d'Appomattox. Il fait partie de la commission qui reçoit la reddition du général Robert E. Lee[1]. Le , il est breveté brigadier général pour bravoure et service méritoire lors de la bataille de Spotsylvania et major général pour les mêmes motifs lors du siège de Petersburg[2].
John Gibbon quitte le service actif des volontaires le [2]. Il est promu colonel du 36th U.S. infantry le [2]. Il combat alors les Amérindiens dans l'Ouest au sein de l'armée régulière[1]. En 1876, il commande les troupes qui retrouveront les forces américaines après la bataille de Little Bighorn et qui enterrent George Armstrong Custer[1]. Il est de nouveau blessé l'année suivante à la bataille de la Big Hole dans le Montana contre les Nez-Percés[1]. Il est nommé brigadier général le [2].
Il prend sa retraite le [2].
Il écrit « Personal Recollections of the Civil War »[1]. Il commande l'« ordre militaire de la Loyal Legion »[1].
Il meurt le à Baltimore et est inhumé au cimetière national d'Arlington[1].
Les localités de Gibbon (Minnesota), Gibbon (Oregon), Gibbon (Nebraska) et Gibbon (Washington) sont nommées d'après lui.