John Murray (4e comte de Dunmore)

John Murray, 4e comte de Dunmore
Fonctions
Gouverneur de Virginie
Membre de la Chambre des lords
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Père
William Murray (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Catherine Murray (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Charlotte Stewart (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Lady Catherine Murray (d)
George Murray
William Murray (d)
Hon. Alexander Murray (d)
John Murray (d)
Lady Susan Murray (d)
Augusta Murray (en)
Leveson Granville Keith Murray (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de John Murray, 4e comte de Dunmore
Signature

John Murray, 4e comte de Dunmore (1730), est un pair écossais qui est gouverneur colonial de New York (1770-1771) et de Virginie (1771-1776).

John Murray est né en 1732 en Écosse et succède à son père, William Murray, 3e comte de Dunmore, en 1756 et devient alors vicomte de Fincastle. Il est membre de la Chambre des lords de 1761 à 1774 et de 1776 à 1790. En 1770, il est nommé gouverneur de la Province de New York, mais peu après son arrivée, la mort de Norborne Berkeley, gouverneur de la Colonie de Virginie, cause sa nomination pour le remplacer à compter du .

Sous sa direction, une série de campagnes sont menées contre les amérindiens Shawnees dans la Vallée de l'Ohio, qui sont connues sous le nom de guerre de Lord Dunmore. En 1769, il prononce la dissolution de la Chambre des Bourgeois de Virginie, qui s'oopse aux Townshend Acts. Lord Dunmore décide, à la suite de la montée de l'insatisfaction des colons et d'une montée des révoltes des esclaves noirs face à la population blanche, de retirer le les réserves de poudres des magasins de Williamsburg[1],[2]. La découverte par les colons de cette initiative suscite une vive tension, qui se règle finalement le à la suite d'un paiement de 330 livres par un riche planteur loyaliste pour prix de la poudre.

Il décide donc de signer la fameuse proclamation Dunmore, tout en déclarant la loi martiale le . La proclamation a pour but d'encourager et d'alimenter la rébellion des esclaves face aux colons américains[3]. Après la défaite britannique lors de la bataille de Great Bridge le , sa position en Virginie devient intenable, ce qui le conduit à faire retraite vers New York au début de 1776.

Après la Guerre d'indépendance des États-Unis, il est de 1787 à 1796 gouverneur des Bahamas. En 1793, il ordonne la construction de Fort Fincastle à New Providence auquel il donne son nom.

Notes et références

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  1. (en) Sylvia Frey, Water from the Rock : Black Resistance in the Revolutionary Age, Princeton, Princeton University Press, , 376 p.
  2. (en) Woody Holton, « "Rebel against Rebel": Enslaved Virginians and the Coming of the American Revolution », The Virginia Magazine of History and Biography, Vol. 105, No. 2 (Spring, 1997), pp. 157-192,‎ , p.169 (lire en ligne)
  3. (en) Sylvia R. Frey, « Between Slavery and Freedom: Virginia Blacks in the American Revolution », The Journal of Southern History, Vol. 49, No. 3 (Aug., 1983), pp. 375-398,‎ , p.378 (lire en ligne)

Liens externes

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