Chancelier de l'Échiquier | |
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Membre du 3e Parlement de Grande-Bretagne (d) 3e Parlement de Grande-Bretagne (en) | |
Lord juge en chef | |
Membre du 4e Parlement de Grande-Bretagne (d) 4e Parlement de Grande-Bretagne (en) |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Church of St Peter and St Paul, Seal (d) |
Activités | |
Famille | |
Père |
Richard Pratt (d) |
Mère |
Elizabeth Skay (d) |
Conjoints | |
Enfants |
Parti politique | |
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Membre de |
John Pratt (1657-1725) est un juge et homme politique anglais. Il est Lord juge en chef d'Angleterre et du pays de Galles du au . Il est nommé chancelier de l'Échiquier par intérim du au .
Il est le fils de Richard Pratt de Standlake, Oxfordshire. Après s'être inscrit à Hertford College, le , il passe au Wadham College où il est étudiant en 1674 et Fellow en 1678. Il obtient son diplôme de BA en 1676 et entreprend sa maîtrise en 1679 [1].
Le , il est admis au Inner Temple, où il est admis au barreau le . Il comparait pour le compte de la Couronne devant la Chambre des lords dans l’affaire Sir John Fenwick, du 16 au , et devant la Chambre des communes pour celle de la nouvelle East India Company à l’appui de la requête en faveur d’une charte des et . Il est fait sergent le et est entendu par un comité de la Chambre des communes en qualité de conseil du tribunal de l'échiquier contre un projet de loi visant à réduire les honoraires de ses officiers le [1].
Le , il est désigné comme conseil de Henry Sacheverell avec Sir Simon Harcourt, mais refuse d'agir. Le , il comparait devant la Chambre des lords pour défendre le brevet conférant un duché anglais à James Hamilton (4e duc de Hamilton). Le , il est élu au Parlement pour Midhurst, mais n'a pas d'activité jusqu'à la dissolution qui suit l'avènement de George Ier. Pendant ce temps, sur la recommandation de William Cowper, 1er comte Cowper, il est nommé Juge puîné à la Cour du banc du Roi, et est assermenté en conséquence le et anobli [1].
Sur la question de la prérogative soumise aux juges en , que la garde des petits-enfants royaux soit dévolue au prince de Galles ou au roi, Pratt opine avec la majorité de ses collègues en faveur de la Couronne. Il est l'un des commissaires du grand sceau dans l'intervalle (-) entre la démission du Lord chancelier Cowper et le transfert du sceau au gardien Parker (futur comte de Macclesfield). Il succède à ce dernier le en tant que lord du tribunal suprême, admis au Conseil privé le [1].
Dans l'affaire Colbatch v. Bentley, en 1722 (voir John Colbatch, Richard Bentley), il résiste à l'influence combinée de Robert Walpole et de Lord Macclesfield, que Bentley a engagée dans son intérêt. Walpole ne pouvait l'expliquer qu'en supposant que Pratt était conscient d'avoir "atteint le sommet de sa carrière". Son traitement du jacobite Christopher Layer ternit sa réputation [1].
Vers 1705, Pratt achète le manoir de Stidulfe's Place, qu'il rebaptise Wilderness, dans la paroisse de Seal, Kent ; également, en 1714, le prieuré de Bayham, dans la paroisse de Frant, dans le Sussex. Il meurt chez lui, à Great Ormond Street, à Londres, le [1].
Il s'est marié deux fois. Par sa première épouse, Elizabeth, fille de Henry Gregory, recteur de Middleton-Stoney, Oxfordshire, il a quatre filles et cinq fils. Par sa deuxième épouse Elizabeth, fille de Hugh Wilson, chanoine de Bangor, il a quatre fils et quatre filles. Son héritier est John, son quatrième fils de sa première femme (voir Robert Tracy). Charles Pratt (1er comte Camden) est le troisième fils du deuxième mariage. Sa fille Grace, issu de son premier mariage, épouse sir John Fortescue Aland (en) et Jane, sa deuxième fille de sa deuxième épouse, épouse Nicholas Hardinge ; Anna Maria, sa troisième fille de la même femme, épouse Thomas Barrett Lennard, 16e baron Dacre [1].
(de) « Publications de et sur John Pratt », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB). Dictionnaire de la Biographie Nationale . Londres: Smith, Elder & Co. 1885–1900.