Jorge Quiroga Ramírez | |
Jorge Quiroga Ramírez en 2019. | |
Fonctions | |
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Président de la république de Bolivie | |
– (11 mois et 30 jours) |
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Prédécesseur | Hugo Banzer Suárez |
Successeur | Gonzalo Sánchez de Lozada |
Vice-président de la république de Bolivie | |
– (4 ans et 1 jour) |
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Élection | |
Président | Hugo Banzer Suárez |
Prédécesseur | Víctor Hugo Cárdenas |
Successeur | Carlos Mesa (indirectement) |
Biographie | |
Nom de naissance | Jorge Quiroga Ramírez |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cochabamba (Bolivie) |
Nationalité | bolivienne |
Parti politique | ADN (1989-2004) Podemos (2005-2009) PDC (2014-2019) MNR (2020-) |
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Présidents de la république de Bolivie | |
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Jorge Fernando « Tuto » Quiroga Ramírez est un homme d'État bolivien né le à Cochabamba. Vice-président de la République (1997-2001) sous le mandat de Hugo Banzer Suárez, il lui a succédé comme président de la République du au .
Il fait des études de génie industriel à Austin, au Texas, puis obtient un MBA de l'université de St. Edward dans la même ville. Son parcours professionnel le fait passer par IBM, toujours à Austin, puis par la compagnie minière bolivienne Mintec. Il rejoint ensuite la Banque de commerce de Bolivie dont il devient le vice-président du département des projets et des investissements.
Sa carrière politique démarre lorsqu'il rejoint le parti Acción Democrática Nacionalista. En 1989, il devient sous-secrétaire de l'Investissement public et de la Coopération internationale au ministère de la Planification, puis devient ministre des Finances en 1992. Il est plus tard nommé gouverneur de la Banque mondiale, ainsi que de la Corporation pour le Développement des Andes.
Il est élu en 1997 vice-président de la République à 37 ans, sous la présidence de Hugo Banzer Suárez. Il est ainsi devenu le plus jeune vice-président de l'histoire de son pays. Il succède ensuite à Banzer en 2001 et reste au pouvoir jusqu'en août 2002. Sa présidence est définie comme étant d'orientation néolibérale[1]. En décembre 2005, il perd l’élection présidentielle face au candidat du Mouvement vers le socialisme, Evo Morales.
En 2014, il se présente à l'élection présidentielle sous la bannière du Parti démocrate-chrétien avec Tomasa Yarhui Jacomé, avocate et ancienne ministre des Affaires agricoles sous sa présidence[2]. Il obtient la troisième place et 9,04 % des voix.
Quiroga se présente à nouveau à l’élection présidentielle en 2020 sous la bannière de Libre 21, une coalition dans laquelle fait partie le Mouvement nationaliste révolutionnaire, le parti auquel il a adhéré[3],[4]. Il est cependant crédité de moins de 3 % des intentions de vote et retire finalement sa candidature[5],[6].