Joseph Brummer, né en 1883 et mort le , est un marchand d'art et collectionneur d'origine hongroise qui exposa dans ses galeries de Paris et de New York des objets d'antiquité de différentes cultures, des œuvres d'art européen, ainsi que les œuvres de peintres et de sculpteurs modernes. En 1906, lui et ses deux frères ouvrent leur première galerie à Paris, la Brummer Gallery. Au début de la Première Guerre mondiale, ils fermèrent la galerie et s'installèrent à New York. Seul Joseph ouvrit sa prochaine galerie en 1921 à Manhattan.
Joseph (à l'origine József) Brummer est né en 1883 à Sombor (à l'époque en Hongrie, aujourd'hui en Serbie). Il a étudié les arts appliqués à Szeged, à partir de 1897, et a continué ses études à Budapest à partir de 1899. Ensuite, il a étudié à Munich avant de commencer sa carrière d'artiste à Budapest et à Szeged.
Avec ses frères Ernest (1891-1964) et Imre (décédé en 1928), il s'installe à Paris en 1905. En 1906, Brummer et ses frères ouvrent la galerie Brummer à Paris au Boulevard Raspail, où ils vendent de l'art africain, des estampes japonaises et de l'art précolombien, principalement péruvien, aux côtés de peintures et sculptures contemporaines[1]
Au début de la Première Guerre mondiale, Joseph Brummer ferme à Paris et s'installe à New York. En 1921, il rouvre une galerie au 43 East Fifty-Seventh Street à Manhattan. Il s'est spécialisé dans l'art européen du Moyen Âge et de la Renaissance, ainsi que dans les objets classiques, anciens égyptiens, africains et précolombiens, mais il a également accueilli quelques-unes des premières expositions d'art européen moderne aux États-Unis. Il est resté en activité jusqu'en 1949, deux ans après la mort de Joseph
Une grande partie de sa collection d'art privée a été achetée par le Metropolitan Museum of Art en 1947[3]. Une seconde partie de la collection d'art Joseph Brummer, encore plus de 2400 lots, fut vendue en 1949 par les galeries Parke-Bernet .
La dernière partie, 600 pièces restantes dans la famille, a été vendue à Zurich en . Ces pièces ont finalement été héritées par la veuve d'Ernest Brummer, Ella Bache Brummer. Leur valeur a été estimée à 10 millions de dollars[4]
De 1931 à 1948, Brummer était propriétaire de la Lionne de Guennol; entre 2007 et 2010, c'est la sculpture la plus chère jamais vendue aux enchères[5].
Du à une date inconnue : dessins français du XVIIIe siècle, de la collection Richard Owen
Du au : Aristide Maillol (deuxième exposition à Brummer)
Du au : Pierre Roy (deuxième exposition à Brummer)
D'octobre à : dessins français des XVIIIe et XIXe siècles de la collection Richard Owen (deuxième partie), y compris des œuvres d'Antoine Watteau, Gustave Moreau et Théophile Steinlen
Du au : sculptures de Constantin Brâncuși (deuxième exposition à Brummer)[12].
↑« RARE ART BOUGHT BY METROPOLITAN; Group, Valued at $1,000,000, Contains the Major Part of Brummer Collection », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
↑UPI, « American's $10-million art collection on block », Rome News-Tribune, (lire en ligne, consulté le )
↑Barry Wigmore, « £10m an inch - 3 1/4in carving of lioness roars into the record books as Briton buys it for £29m », Daily Mail, (lire en ligne, consulté le )
↑Reuter, « Picture by Ridiculed Artist May Fetch Millions », Daily News, (lire en ligne, consulté le )
↑Adelyn Dohme Breeskin, Anne Goldthwaite : A Catalogue Raisonné of the Graphic Work, Montgomery Museum of Fine Arts, , 141 p. (ISBN978-0-89280-019-3, lire en ligne)
Caroline Astrid Bruzelius et Jill Meredith, The Brummer Collection of Medieval Art, Duke University Press, , 297 p. (ISBN978-0-8223-1055-6, lire en ligne)
(de) Hans Vollmer, Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler des XX Jahrhunderts, vol. 1, Leipzig, Seemann, , p. 334
(de) Andreas Beyer, Bénédicte Savoy, Wolf Tegethoff et Eberhard König, Allgemeines Künstlerlexikon : die bildenden Künstler aller Zeiten und Völker, vol. 14, Munich, Saur, , p. 523