Garde des Sceaux, ministre de la Justice | |
---|---|
- | |
Sénateur de la Troisième République Lot-et-Garonne | |
- | |
Maire d’Agen | |
- | |
Conseiller municipal Agen | |
à partir de |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Enfants |
Parti politique | |
---|---|
Membre de |
Société philologique hellénique de Constantinople (d) () |
Joseph Chaumié est un homme politique français né à Agen le et mort à Clermont-Dessous le .
Il naît 12 rue du pont de la Garonne à Agen. Il est le fils de Jacques Sylvain Chaumié et de Thérèse Lacase. Il étudie au lycée de la rue de Saint-Jérome (devenue rue Henri-Martin, là où se trouve de nos jours un collège) puis est admis à la faculté de droit de Paris. Désirant devenir professeur, il se présente au concours de l'agrégation mais échoue, probablement à cause d'un rapport de police. Il s'inscrit au barreau d'Agen en 1875[1].
Défenseur des républicains poursuivis après le , maire d'Agen en 1896, sénateur du Lot-et-Garonne de 1897 à 1919, il joue un rôle important dans la vie politique de la France. Fondateur avec Pierre Waldeck-Rousseau de l'Alliance démocratique, qui s'orientera de plus en plus vers la gauche à la suite de l'affaire Dreyfus, il se voit attribuer par Émile Combes le ministère de l'instruction publique et des Beaux Arts du au , puis devient ministre de la Justice du au dans les gouvernements Maurice Rouvier (2) et Maurice Rouvier (3).
Réformateur de l'enseignement secondaire 1904 et la justice de paix, partisan de la séparation des Églises et de l'État, il mit un terme judiciaire à l'affaire Dreyfus.
Il est le père de Jacques Chaumié et d'Emmanuel Chaumié, députés de Lot-et-Garonne.