Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité |
Prêtre catholique ( - |
Ordre religieux | |
---|---|
Vénéré par | |
Étape de canonisation | |
Fête |
Joseph Freinadametz (ou Josef) ( - ) est un prêtre autrichien, missionnaire de la Société du Verbe-Divin qui œuvra en Chine, jusqu'à sa mort.
Il est commémoré le 28 janvier selon le Martyrologe romain.
Joseph est né le à Oies, un tout petit village des Dolomites, dépendant à l'époque de l'Empire austro-hongrois. Sa famille est nombreuse et pauvre. Il hérite d'une foi solide, simple, et d'une forte volonté.
Voulant consacrer sa vie à l'Église et dans un second temps à la Mission, il entre au séminaire de Bressanone où il apprend sept langues, afin de se préparer à la vie qu'il envisage.
Il est ordonné prêtre le et rejoint le village où il est curé, et où il est fort apprécié de ses paroissiens.
Toutefois, peu de temps après, il entre en relations avec Arnold Janssen, fondateur de la Société du Verbe Divin, qui lui fait intégrer la maison-mère de Steyl en Limbourg en 1878. Et, le , il s'embarque pour la Chine avec le Père Johann Baptist von Anzer.
Après un séjour de préparation de deux ans à Hong Kong, il arrive en 1881 dans la mission du Shandong, province de douze millions d'habitants, avec seulement 158 chrétiens.
Les premières années sont très difficiles, les déplacements longs et dangereux, dans un pays où les Européens sont mal vus, y compris les missionnaires. Le Père Joseph est pourchassé, molesté, doit aller sans cesse d'une implantation à l'autre, dans un pays où rien ne lui est facilité. Toutefois, son espérance et sa foi profondes lui font dire : « Je ne considère pas la vie missionnaire comme un sacrifice que j’offre à Dieu, mais comme la plus grande grâce que Dieu pouvait me donner ».
Il veut rester proche des gens, du petit peuple qu'il évangélise, refusant l'épiscopat, et demandant au Père Jean-Baptiste Anzer de devenir évêque à sa place, mais assurant tout de même sa charge, en plus des siennes, quand celui-ci doit s'absenter.
Les gens ont coutume de l'appeler « Fu Ruo She », son nom en chinois, et le comparent à Confucius tant ils trouvent que leurs vertus morales étaient semblables.
Joseph comprend très vite l'importance et le rôle des laïcs dans la Mission, en particulier des catéchistes. Il se consacre donc longuement à leur formation et écrit à leur intention un manuel en chinois. Par ailleurs, il fait de gros efforts pour la préparation spirituelle des prêtres chinois, insistant là aussi sur leur formation théologique et humaine.
Épuisé par ses lourdes tâches, il est atteint par la tuberculose et doit limiter son activité en partant se reposer au Japon. Mais, quand en 1907, une épidémie de typhus éclate, il revient en Chine et s'épuise à soutenir et à soigner les malades, finissant par être lui-même atteint. Il meurt à Taikia en 1908. Rapidement, son tombeau devient un lieu de pèlerinage pour les chrétiens de là-bas.