Il était l'un des meilleurs coureurs de sa génération en Colombie. L'un des seuls à pouvoir disputer l'hégémonie de Rafael Antonio Niño sur le cyclisme national. En 1976, il profite de l'absence de celui-ci pour réaliser un retentissant doublé Tour de Colombie - Clásico RCN. Ses sept autres podiums dans les deux courses les plus importantes du pays (cf Palmarès) lui permirent d'être sélectionné dans son équipe nationale. Il disputa notamment le Tour de l'Avenir, qu'il finit troisième en 1981 (après avoir fini sixième en 1980[1]), ou la Coors Classic qu'il remporta en 1982.
Au vu de ses résultats, c'est tout naturellement qu'il fait partie de la première équipe cyclistecolombienne (amateur) invitée à participer à un grand tour, le Tour de France 1983. Malgré ces 31 ans, il fait un Tour remarquable, finissant à la dix-septième place du classement général final et quatre fois dans les dix premiers, lors des arrivées d'étape. Comme lors du contre-la-montre du Puy de Dôme où il finit troisième, ou bien quand il termine quatrième de l'étape, menant à Bagnères-de-Luchon. Ces résultats, il les doit à ses qualités de grimpeur qui lui permirent de finir deuxième du classement de la montagne, après avoir porté le maillot à pois cinq jours.
Ce Tour 83, associé à son podium lors du Tour de l'Avenir1981 et à l'engouement que suscite les grimpeurs colombiens dans les équipes cyclistes européennes, lui permet de passer professionnel, l'année suivante. Avec Edgar Corredor, il intègre une équipe espagnole, la Teka. Il participe au Tour d'Espagne. Il y obtient son meilleur résultat dans un grand tour, avec une septième place au classement général final. La même année, il décroche son meilleur résultat dans le classement général final d'un Tour de France, avec une quinzième place.
En 1985, on fait appel à lui lors de la création de la première équipe professionnelle colombienne, l'équipe cycliste Café de Colombia. Pendant quatre années, il en sera le capitaine de route.