Joucou | |||||
Vue du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aude | ||||
Arrondissement | Limoux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Pyrénées Audoises | ||||
Maire Mandat |
Lydie Munier 2020-2026 |
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Code postal | 11140 | ||||
Code commune | 11177 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Joucounais | ||||
Population municipale |
31 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 4,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 49′ 38″ nord, 2° 05′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 544 m Max. 1 067 m |
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Superficie | 6,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Haute-Vallée de l'Aude | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aude
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Joucou Écouter (en occitan Jocon Écouter) est une commune française, située dans le Sud-Ouest du département de l’Aude en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pays de Sault, un plateau situé entre 990 et 1310 mètres d'altitude fortement boisé. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Rébenty, le ruisseau de Romanis et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « pays de Sault » et le « bassin du Rebenty ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Joucou est une commune rurale qui compte 31 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 216 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Joucounais et ses habitantes les Joucounaises.
La commune est située dans le pays de Sault sur le Rébenty.
Les communes limitrophes sont Aunat, Belfort-sur-Rebenty, Belvis, Bessède-de-Sault, Marsa et Rodome.
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par le Rebenty, le ruisseau de Romanis, le ruisseau de Cussou, le ruisseau de Fontmajou, le ruisseau de la Pasuil et le ruisseau de la Rouminguière, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Lauquette, d'une longueur totale de 17,9 km, prend sa source dans la commune de Fajac-en-Val et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est puis vers l'ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le Lauquet à Ladern-sur-Lauquet, après avoir traversé 4 communes[5].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 893 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Belcaire à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 032,4 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[13] :
et un au titre de la directive oiseaux[13] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[16] : la « vallée du Rébenty de Belfort-sur-Rebenty à Cailla » (3 553 ha), couvrant 10 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] : la « vallée du Rébenty » (5 661 ha), couvrant 14 communes du département[18].
Au , Joucou est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (48,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Joucou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 92,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 68 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 68 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].
Le lieu de Joucou est d'abord connu pour son abbaye Saint-Jacques. L'abbé Gulfaric de Saint-Jacques de Joucou assiste en 873 à la consécration de l'église de Formiguères, qui était une possession de l'abbaye[26].
En 1310, la famille de Nègre, originaire d'Espagne où elle avait acquis son nom en participant à la Reconquista, achète le château surplombant le défilé de Joucou et le Rébenty (en limite nord-ouest de la commune). Le seigneur d'Able était donc avant tout un homme d'armes, à la tête d'un corps de troupe, vraisemblablement des arbalétriers[27]. Le château d'Able résista à toutes les invasions espagnoles, mais il fut pris par Jean de Lévis, chef des calvinistes, en 1572 et fut incendié comme tous ceux qui tombèrent entre les mains des huguenots.
Après les communes de Mouans-Sartoux, Bully-les-Mines et Montignac[précision nécessaire], Joucou est la quatrième ville de France à s’être officiellement proclamée le « Ville anticorrida et amie des animaux ».
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2021, la commune comptait 31 habitants[Note 4], en évolution de −11,43 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 2] | 25 % | 27,8 % | 30,8 % |
Département[I 3] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 4] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à Quatorze personnes, parmi lesquelles on compte 61,5 % d'actifs (30,8 % ayant un emploi et 30,8 % de chômeurs) et 38,5 % d'inactifs[Note 5],[I 2]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 5]. Elle ne compte aucun emploi en 2018, contre 3 en 2013 et 3 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4, soit un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 28,6 %[I 6].
Sur ces 4 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, aucun ne travaille dans la commune[I 7]. Pour se rendre au travail, 75 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 25 % les transports en commun et[I 8].
Trois établissements[Note 6] sont implantés à Joucou au [I 9]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 66,7 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 3 entreprises implantées à Joucou), contre 8,8 % au niveau départemental[I 10]. Aucune exploitation agricole ayant son siège dans la commune n'est recensée lors du recensement agricole de 2010 (deux en 1988)[32].
Blason | De sable au chef d’or chargé de trois billettes d’azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |