Jouy-le-Moutier se situe sur la rive droite de l'Oise, à trente kilomètres au nord-ouest de Paris. La commune fait partie de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise.
Elle comprend outre le vieux village et la ville nouvelle, les hameaux de Vincourt, Glatigny, Jouy-la-Fontaine et Écancourt.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boissy-l'Aillerie à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Jouy-le-Moutier est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Jouy est attesté sous la forme latinisée Gaudiaci vers 1116[12] puis vers 1151-1161[13], en 1220, puis Joiacum, Joy en 1195[14] et Joi en 1269, on lit dans la charte d'abonnement des tailles de Andresiaco et Joiaco mais également Valle Joiaci, Joyaco en 1482, puis Jouy-le-Moustier[14]. Elle s'est nommée occasionnellement Joui-sur-Oise[15].
Le nom de la commune est issu d’un gallo-roman *gaudiacu très fréquent (généralement latinisé en Gaudiacum, voir Jouy, Gouy, Jaujac, Gaujac), sur la base de l'anthroponyme Gaudius[16], surnom chrétien basé sur gaudium, gaudia > joie, suivi du suffixe d'origine gauloise -acum[17]. Le déterminant -le-Moutier se réfère à l'église, moutier ayant précisément signifié « église » (en dérivant de monastērium, monastère) en ancien français[18].
Situé entre le massif de l'Hautil et l’Oise, le territoire jocassien est occupé dès le Néolithique,
comme en témoignent le menhir de Jouy-la-Fontaine et quelques haches de pierre polie retrouvées çà et là.
Le lieu est cité pour la première fois au XIe siècle par l'écrivain de la vie de Hildeburge de Gallardon[19] qui vivait sous le règne de Philippe Ier. Elle était fille d'Hervé 1er de Gallardon[19]. Après avoir fondé un hôpital à Ivry, aux confins des diocèses de Chartres et d'Evreux elle fuit cette région, à cause des guerres, et se retire avec son fils Goellus (Ascelin Goël)[19] dans une terre proche du village de Joui situé sur l'Oise : « in confinio Gaudiaci Villae quoe est super Isaram ». Elle se retire ensuite à l'abbaye Saint-Martin de Pontoise et à sa mort la terre de Gaudiaci Villae sur le territoire de Joui est donnée à l'abbaye[15]. Cette donation est confirmée vers 1116 par Ascelin Goël[19] dans lequel Jouy est nommé Gaudiaci[12]
Toujours au XIIe siècle, entre 1151 et 1161, le cartulaire de l'abbaye Saint-Martin de Pontoise fait état du don d'un fief au Val de Jouy, par Robert de Liancourt et ses hoirs. Le val de Jouy est nommé Valle Gaudiaci[13]
Une bulle de Calixte II puis d'Innocent II, indique que les religieux vivant à Jouy n'ont ni église, ni monastère.
Il est généralement admis que la paroisse de Jouy fut créée par démembrement de celle d'Andrésy en 1252 à cause de l'étendue du territoire. Toutefois Jean Lebeuf pense que ce démembrement est beaucoup plus ancien[15], et date d'au moins des IXe et Xe siècles. La paroisse de Lieux fut elle-même créée, vers 1253, à partir d'une partie de la paroisse de Jouy en raison de sa population vigneronne en augmentation.
La paroisse, qui dépend du bailliage et de la coutume de Senlis, est totalement agricole l'ensemble du territoire est en vignes, en terre et en prés. Les hameaux et écart de Jouy étaient nombreux ; Jouy-la-Fontaine, Vincourt, la Seaule, Vallée d'Orvilliers, Ecancourt où il y avait deux maisons de Triel[20], Petite-belle-Fontaine, Grande-belle-Fontaine et Glatigny[15]
Les cisterciens de l'abbaye Saint-Martin de Pontoise et de Notre-Dame-du-Val à Mériel étaient propriétaires de vignes à Jouy dès le XIIe siècle. Ces derniers possédèrent à partir de 1263 une partie du fief de Gaignons ou Vengnions donné par l'écuyer Géraud de Joy[22], achetèrent une vigne situé sur ce fief en 1318 et des vignes au Coudray. Il restait encore au XIIIe siècle quelques fiefs appartenant au roi dans la vallée de Joy qui comprenait le hameau de Lieux. Il existait sur la paroisse de Jouy, dans le territoire du hameau de Jouy-la-Fontaine, un fief appelé fief du pré du Buc ayant appartenu à la comtesse de Conti. C'était toutefois le chapitre de Notre-Dame de Paris qui possédait la plus grande partie du territoire et qui fut seigneur de Jouy jusqu'à la Révolution. Cultivée par de petits vignerons, la vigne produisait un vin aigrelet, le ginglet, vendu essentiellement aux cabaretiers des environs et à Pontoise.
Concurrencée par les vins du Midi au XIXe siècle grâce au chemin de fer, la viticulture décline rapidement et fait place aux cultures fruitières qui alimentent Paris. Vergers et potagers se multiplient et approvisionnent les Halles de Paris.
Un village agricole typique... Jusqu’au XIXe siècle, Jouy est un petit village caractéristique du Vexin. L’habitat y est concentré en une série de petits hameaux, alignés le long de l’Oise et séparés par des espaces agricoles. Un habitat ancien et serré aux jardins clos de murs et aux formes variées. Certaines sont des maisons vigneronnes, d’autres des demeures bourgeoises entourées d’un parc ou des fermes en pierre avec cour fermée.
Il faut rappeler qu’à l’époque, l’activité à Jouy est essentiellement agricole.
La commune a été radicalement transformée depuis son intégration dans la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, le , qui a fortement modifié sa physionomie. La population s'est alors accrue de 1 200 à 10 000 habitants en moins de cinq ans.
Ainsi vécu Jouy jusqu’en 1975. À la veille de l’édification de la ville nouvelle, elle ne comptait encore que 1 142 habitants.
En , les premiers « nouveaux » habitants, les pionniers comme on les surnomme, commencent à s’installer. Plus d’un quart de siècle plus tard, la commune a bien changé. Les Jocassiens sont aujourd’hui plus de 18 000 et le village est devenu un quartier d’une ville plus importante. Mais cet essor n’a pas aboli ni le passé, ni l’environnement rural. Si aujourd’hui on peut toujours découvrir l'histoire du village, c’est que des bâtiments anciens ont été préservés et mis en valeur.
Elle faisait partie de 1793 à 1976 du canton de Pontoise de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise, année où elle est rattachée au canton de Cergy. En 1985 un nouveau découpage intervient et la commune intègre le canton de l'Hautil[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
La commune se trouve dans la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, aménagée à partir de 1970 par un syndicat communautaire d'aménagement (SCA), puis, en 1984, par un syndicat d'agglomération nouvelle (SAN) créé en 1984.
Élections partielle de 1975 (1 tour) : L’élection a été provoquée par la démission collective du conseil municipal, votée le 17 décembre 1974 pour protester contre l’extension de la ville nouvelle sur le territoire de Jouy-le-Moutier (ZAC de l’Hautil).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 17 175 habitants[Note 5], en évolution de +7,54 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sept groupes scolaires (maternelle et élémentaire), trois écoles primaires, deux collèges, un lycée privé, un lycée public, un centre de formation en alternance[Quand ?], et notamment :.
La ville dispose d'un centre culturel regroupant différentes activités. Il y a une salle de spectacle, un studio d'enregistrement : le Nautilus. On peut aussi y trouver une bibliothèque pour tous âges.
43 associations de loisirs, 52 associations de quartiers et ASL, 18 associations diverses[Quand ?].
La Boite à Chansons, chorale de Jouy le Moutier depuis 1987 se produit principalement sur la ville, mais également en province et à l'étranger Angleterre, Allemagne. Elle pour habitude de recevoir des chorales amies pour ses concerts. en , elle a accueilli une chorale québécoise. en à son tour, La Boite à Chansons partira à Trois-Rivières (Québec) rencontrer la chorale Chœur du Roi.
Elle est le fruit de quatre principales campagnes de construction distinctes au XIIe siècle, pendant la première moitié du XIIIe siècle, pendant la seconde moitié du même siècle, et pendant le XVIe siècle.
L'église est de plan cruciforme classique et se compose d'une nef de trois travées avec ses bas-côtés ; d'un transept non saillant ; d'un chœur au chevet plat avec ses deux collatéraux ; d'un clocher central s'élevant au-dessus de la croisée du transept et d'un grand porche devant le bas-côté nord. Le clocher est l'élément roman le plus significatif qui subsiste. Il se distingue par ses deux étages similaires, ajourés de deux étroites baies abat-son gémelées par face. Les arcadesplein cintre sont cantonnées de colonnes à chapiteaux sculptés en feuillages, et surmontées d'archivoltes reposant sur le même type de colonne, celle au centre étant commune aux deux archivoltes. En outre, chaque face du clocher est également flanquée de deux colonnes (simples fûts sans chapiteaux au premier étage), auxquelles s'ajoutent des colonnes à chacun des quatre angles du clocher. La flèche est une pyramide octogonale en pierre, décorée d'écailles. Elle est flanquée de quatre clochetons coniques aux angles.
Le chœur gothique date de la période de 1220 à 1240 et constitue un ensemble homogène avec ses collatéraux, et à l'origine aussi avec les croisillons. Hormis la grande verrière du chevet, les baies sont encore des lancettes simples flanquées de colonnes, en tiers-point sauf pour les fenêtres hautes du chœur, qui sont plein cintre et en grande partie occultées par les toits en appentis des collatéraux. Fait plutôt rare, les croisillons du transept sont également couverts de toits en appentis, ce qui a permis de ne pas obstruer le premier étage du clocher. Pendant la seconde moitié du XIIIe siècle, une nef et des bas-côtés neufs remplacent la nef romane, dont ne reste que la façade occidentale. La nef est refaite une seconde fois au XVIe siècle, en ne gardant que les murs extérieurs, le portail nord avec son porche est construit, et le transept est également repris. La nef est éclairée latéralement par trois arcades en cintre surbaissé, deux fois plus larges que hautes, pourvues de remplagesflamboyants. La façade occidentale comporte un grand portail pour la nef et un petit portail pour le bas-côté sud, dont l'accès et situé à environ un mètre plus haut. Les deux sont en tiers-point ; le petit portail remonte au XIIIe siècle tout comme par ailleurs les contreforts devant les murs des bas-côtés ; et le grand portail subsiste du XIIe siècle hormis les colonnes refaites au XVIe siècle, époque à laquelle les contreforts correspondant à la nef ont été ajoutés. Les chapiteaux des colonnettes du portail central sont sculptés en feuilles d'acanthe et supportent une triple archivolte ; le tympan est nu. Ce portail central est surmonté par une baie flamboyante à deux lancettes aux têtes tréflées. En haut des façades des bas-côtés, se trouvent deux courtes corniches à modillons sculptés en masques, ayant survécu aux travaux du XVIe siècle[44],[45].
Grande Pierre de Jouy : menhir situé au lieu-dit les Grandes Pierres (classée monument historique par arrêté de 1976[46]) Mesurant 2,55 m sur 3 m, ce mégalithe en grès n'a été découvert par les archéologues qu'en 1874. Déjà fortement incliné à cette époque, le menhir s'est entièrement couché depuis et n'est donc plus reconnaissable comme tel[45]. Le monument ne bénéficie d'aucun entretien, et son site n'est pas indiqué par un panneau ou des balisages.
On peut également signaler :
Pont de l'Oise dit de Neuville, RD 48
Au début du XXe siècle un pont suspendu a été construit entre Neuville et Jouy. Ce pont a remplacé le service de bac entre les communes. À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, un nouveau pont fut construit pour remplacer le précédent, mais il fut dynamité quelques mois plus tard au début des hostilités. Un nouveau pont identique au précédent a été reconstruit en 1974[47]
Calvaire de Vincourt, rue de Maurecourt
La croix en fer forgé caractéristique du milieu rural est montée sur un petit socle récent, qui lui-même repose sur un grand socle beaucoup plus ancien.
Ancienne gare de « Vincourt-Neuville » de la CGB, chemin des Miettes : Cette gare a été desservie par la voie ferrée d'intérêt localde Pontoise à Poissy de la Compagnie des chemins de fer de grande banlieue (CGB), exploitée entre 1912 et 1948, avec correspondance pour Magny-en-Vexin à Sagy. Toutes les gares de la ligne sont munies de bâtiments-voyageurs en meulière de ce même type, avec halle à marchandises accolée. Le chemin des Miettes n'est autre que l'ancien tracé de la ligne de chemin de fer, aménagé en piste cyclable et promenade à partir du centre de Jouy-le-Moutier jusqu'à Cergy.
Croix de cimetière, au cimetière, Grande-Rue : La croix proprement dite est sans intérêt, mais le socle est particulièrement marqué par les traces du temps et l'influence des intempéries, ce qui indique son ancienneté. La croix de cimetière sert en même temps de monument funéraire pour deux curés de Jouy-le-Moutier au XIXe siècle.
Lavoir de la fontaine Bénite, rue de la Fontaine-Bénite
Grand lavoir couvert en atrium, avec un bassin rectangulaire au ciel libre en son centre. Comme sur les autres lavoirs de la commune, le côté ouvert sur la rue présente une charpente apparente d'une disposition particulière, avec des poutres formant des croix de saint André en même temps des arcades au-dessus des ouvertures.
Mairie-école, 56 Grande-Rue
Depuis 1865, une mairie avec deux salles d'école, une pour les garçons et une pour les filles, existe sur le même lieu, abritée dans une maison de la fin du XVIIIe siècle. En 1900, cet édifice apparaît vétuste et bien exigu pour le nombre d’enfants scolarisés. La ville opte alors pour la reconstruction d’une mairie-école de type classique, en pierre et en brique. Ainsi est né l’hôtel de ville actuel[45]. Autour d’un couloir central se répartissent, au rez-de-chaussée, l’école des filles et celle des garçons qui disposent chacune d’une cour de récréation, d’un préau et d’un logement pour les instituteurs. Les locaux municipaux se trouvent, eux, à l’étage.
Théâtre Saint-Vincent, Grande-Rue (RD 55)
Construit en 1811, partiellement détruit par un incendie en 1866 et entièrement restauré par les Beaux Arts de Paris en 1992, il peut accueillir jusqu'à 120 personnes. Ce superbe théâtre « baroque » à l'italienne se caractérise par ses fresques murales hautes en couleur, son balcon ancien, son parquet de chêne, sa scène et son lustre central. Ce lieu est unique dans la région. Utilisé pour tous les évènements de Jouy-le-Moutier, il a été un peu oublié avec la naissance de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise dont Jouy-le-Moutier fait partie. Aujourd'hui y sont organisées de nombreuses soirées café-théâtre et musicales, des bals, des mariages, etc[45],[48].
Vieux puits au jardin Lapresté, entre l'église et le chemin des Miettes
Puits traditionnel de la région, restauré dans le cadre de l'aménagement du jardin public.
Ce viaduc à trois arches appartenait à la ligne CGB de Poissy à Pontoise mentionnée ci-dessus, devenue ici le chemin de la Ligne parcourable à pied ou à vélo par.
Lavoir couvert, 21 ter Grande-rue
Ce lavoir se situe un peu à l'écart de la rue. Il est accessible par une courte sente en herbe, mais également par un escalier depuis le jardin public à côté.
Lavoir de Jouy-la-Fontaine, rue des Blanchards
Il date de la première moitié du XIXe siècle et est strictement identique au lavoir de la fontaine Bénite (voir ci-dessus)[45]. Sans illustration.
Château d’Écancourt, au hameau du même nom
Construit à la fin du XIXe siècle, le château d’Écancourt appartenait au général Léon Bassot (1841-1917) militaire, astronome, géographe, membre de l’Institut, commandeur de la Légion d’honneur, vice-président du bureau des longitudes et de la société de géographie. Le château sert aujourd'hui de centre de formation à la société Veolia[49]. Sans illustration.
Ferme d’Écancourt, au hameau du même nom, rue de la Roche
Ferme caractéristique du Vexin français s'organisant autour d'une cour rectangulaire, avec un colombier octogonal dans un angle. Après la fin de l'exploitation commerciale, la ferme a été réhabilitée par des bénévoles et transformée en ferme pédagogique. Les programmes éducatifs s'adressent principalement aux enfants des écoles maternelles et élémentaires. La ferme est également ouverte à la visite pour les familles ou les visiteurs individuels, mais un contact avec les animaux et une participation aux activités n'est pas possible dans ce cadre[50].
L'escalier de l'église et la mairie de Jouy-le-Moutier apparaissent fugitivement dans le film On a retrouvé la septième compagnie lorsque les Allemands cherchent un hébergement pour leurs prisonniers (avant d'arriver dans un château)[51],[52].
La boîte à chansons (chorale de Jouy-le-Moutier) a participé (chants et figuration) au film Séraphine.
Raoul Auger (1904 -1991), illustrateur et dessinateur français, ayant également travaillé sous le pseudonyme de J.-P. Ariel, Beauchampois à compter de 1946, il a réalisé le blason de la commune.
Pascal Jules (1961-1987), cycliste professionnel, vécut au hameau de Glatigny.
Les Ogres de Barback, groupe de chanson, vécurent rue de l'Épinette durant leur enfance et adolescence.
André Eve (1931-2015), célèbre rosieriste, est né à Jouy-le-moutier.
Parti : au 1er d'azur à l'église d'or ajourée et maçonnée de sable posée sur une terrasse isolée de sinople, au 2e de gueules au beffroi d'argent ajouré de sable, posé aussi sur la terrasse isolée de sinople, en chef une grappe d'or, brochant sur la partition, en pointe, des ondes d'argent mouvantes d'une plaine d'azur. Et brochant sur le tout, un tilleul de sinople au tronc d'or.
Devise
Jouy est nôtre… bien en advienne.
Détails
Écu surmonté d'une couronne murale, soutenu d'une branche de chêne à dextre, de laurier à senestre (non représenté ici). Ce blason a été défini et réalisé par l'illustrateur Raoul Auger (1903-1991), comme celui de Beauchanp où il s'était installé en 1946. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et b« Jouy-le-Moutier 95280 », Résultats aux municipales 2020, sur lemonde.fr (consulté le ).
↑Christophe Lefevre et Sebastien Nieto, « Municipales : Gilbert Marsac veut confirmer à Jouy-le-Moutier : Outsider en 2008, mais vainqueur surprise de Gabriel Lainé (Nouveau Centre), en place durant trente et un ans, le maire sortant (PS) brigue un deuxième mandat. Mais il doit faire face à trois listes », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )« Elu en 2008 à la surprise générale, après trente et un ans de règne de Gabriel Lainé (Nouveau Centre), Gilbert Marsac entend bien conserver le siège acquis avec 190 voix d'écart. Car depuis son élection, le socialiste est à l'aise dans le costume de maire ».
↑« Jean-Christophe Veyrine, l’espoir de la droite : Cet homme de 46 ans sera candidat aux municipales 2014 sous la bannière de l'Ump », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Julie Ménard, « Jouy-le-Moutier : trois candidats pour un fauteuil de maire : Alors que le maire sortant (DVD) brigue un deuxième mandat, deux listes se présentent contre lui : l’une de centre gauche, l’autre alliant extrême gauche et écologistes », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Jérôme Cavaretta, « Municipales 2020. Jouy-le-Moutier : Jean-Christophe Veyrine veut finir le travail : Le maire (dvd) sortant de Jouy-le-Moutier (Val-d'Oise) brigue un deuxième mandat en mars. Il pourrait bénéficier du soutien de la République En Marche », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )« À 53 ans, Jean-Christophe Veyrine, maire (dvd) de Jouy-le-Moutier (Val-d’Oise), briguera en mars 2020 un deuxième mandat à la tête d’une liste « ouverte et de rassemblement » renouvelée aux deux tiers et rajeunie ».
↑Julie Ménard, « Municipales à Jouy-le-Moutier : Hervé Florczak dépasse le maire sortant : Novice en politique le candidat a fait 43,71 % au premier tour contre 38,95 % pour Jean-Christophe Veyrine. La grande gagnante de la soirée reste l’abstention », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Jérôme Cavaretta, « Municipales 2020 à Jouy-le-Moutier. Première pour Hervé Florczak : En tête au premier tour, Hervé Florczak (dvg) a confirmé dimanche 28 juin. Il obtient 48,33 % des suffrages et devance Jean-Christophe Veyrine (dvd) de sept points », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )« La malédiction du maire sortant a encore frappé à Jouy-le-Moutier (Val-d’Oise). Le second tour des élections municipales 2020 a confirmé la tendance jocassienne qui veut que depuis 2008 aucun maire sortant ne parvienne à rempiler. Après Gabriel Lainé (Udf), défait en 2008 au terme de cinq mandats, Gilbert Marsac (Ps), battu en 2014, c’est cette fois Jean-Christophe Veyrine (dvd) qui n’a pas résisté au verdict des urnes. Six ans et puis s’en va, comme son prédécesseur ».
↑Jérôme Cavaretta, « Jouy-le-Moutier. Jean-Christophe Veyrine, l'adieu à la politique : L'ancien maire de Jouy-le-Moutier vient de démissionner du conseil municipal. Il avait dirigé la commune de l'agglomération cergypontaine de 2014 à 2020 », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )« C’est en 2014 que Jean-Christophe Veyrine se fait un nom et une réputation dans l’agglo cergypontaine. Adoubé par Gabriel Lainé, l’outsider parvient à éjecter de son siège Gilbert Marsac. Aux commandes de la ville depuis 2008, le socialiste avait réussi le tour de force de conquérir une ville acquise pendant plus de trois décennies à Gabriel Lainé. Un règne sans partage que la candidature de trop avait brisé net ».
↑Julie Ménard, « Municipales à Jouy-le-Moutier : Hervé Florczak, maire-policier et déjà populaire : Alors qu’il n’a jamais siégé au conseil municipal, ce fonctionnaire de police a conquis les habitants pendant la campagne, au détriment du maire sortant », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )« Hervé Florczak, qui défend des valeurs de centre gauche, a obtenu 48,33 % des suffrages (...) Malgré sa forte présence sur les réseaux sociaux pendant la crise sanitaire, Jean-Christophe Veyrine (DVD) n'a donc pas bénéficié de la prime au sortant. Il perd son siège avec 41,21 % des voix ».
↑Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Jouy-le-Moutier, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN2-905684-23-2), p. 192-195.
↑ abcd et eVéronique Daver et Hautem Bali, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Jouy-le-Moutier », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, , p. 364-367 (ISBN2-84234-056-6).
↑[PDF] Comité du tourisme et des loisirs du Val-d'Oise, Val-d'Oise : terre de tournages (lire en ligne), p. 53.
↑Marie Persidat, « Jouy-le-Moutier : dans l’intimité de Steinlen, le créateur de l’affiche « la tournée du Chat noir » : Une exposition est consacrée, à partir de ce week-end à Jouy-le-Moutier (Val-d’Oise), à la vie d’un peintre incontournable, Steinlen, qui a vécu dans le village. Une série de photographies plonge dans l’intimité de cet artiste mondialement connu, notamment pour son affiche « la tournée du Chat noir ». », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).