Nom de naissance | Jules Laurent Anacharsis Duprato |
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Naissance |
Nîmes, ![]() |
Décès |
(à 64 ans) Paris, ![]() |
Activité principale | Compositeur |
Formation | Conservatoire de musique et de déclamation |
Maîtres | Aimé Leborne |
Enseignement | Conservatoire de musique et de déclamation |
Récompenses | Grand prix de Rome en 1848 |
Distinctions honorifiques | Chevalier de la Légion d'honneur |
Jules Laurent Anacharsis Duprato, dit Jules Duprato, est un compositeur français, né à Nîmes le et mort à Paris le [1].
Élève d'Aimé Leborne au Conservatoire de musique et de déclamation à Paris, il fut premier grand prix de Rome en 1848[2].
Après le succès de son opéra-comique Les Trovatelles, joué à la salle Favart en 1854 et dont la musique avait paru « charmante », puis de son opérette M'sieur Landry[3], créée au théâtre des Bouffes-Parisiens en 1856, tout le monde s'attendait à l'épanouissement d'un jeune et brillant talent. Mais ces débuts prometteurs n'eurent pas de lendemain et les œuvres suivantes de Duprato (l'opéra La Fiancée de Corinthe, La Déesse et le Berger, Le Cerisier) tombèrent rapidement dans l'oubli.
Pour récompenser sa science et son mérite, il fut nommé en 1866 professeur d'harmonie au Conservatoire de musique et de déclamation à Paris[4].
En 1880, il est nommé officier d'académie dans l'ordre des Palmes académiques[4], et en 1886, chevalier de la Légion d'honneur[5].
On lui doit plusieurs arrangements de La Marseillaise, de nombreux chœurs d'hommes et une symphonie[6]. Antoine Simon compta parmi ses élèves, ainsi que Robert Planquette.
Sa tombe au cimetière de Montmartre est ornée d’un médaillon du sculpteur Gabriel-Jules Thomas[7],[8].