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Jules Charles Henri Gentil |
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Jules Charles Henri Gentil, né à Annecy le et mort à La Verrière le [1], est un pianiste et pédagogue français.
Fils du compositeur Jules Marie Victor Gentil (1864-1940), il étudie le piano d’abord avec sa mère Anna Mockers (1861-1937), qui avait été élève de Georges Mathias, puis avec Santiago Riera (1867-1959) au Conservatoire de Paris, où il obtient un premier prix en 1916. Ayant également travaillé avec Lazare-Lévy il joue souvent avec son frère violoniste Victor Gentil (1892-1973) et avec le violoncelliste Gérard Hekking. Il enseigne à l’École normale de musique de Paris dès 1920, puis partage la direction de l’école avec Alfred Cortot à partir de 1938. Il est également professeur au Conservatoire de Paris de 1941 à 1969 et donne en outre plusieurs master-class aux États-Unis.
Il a contribué à former de nombreux pianistes parmi lesquels on peut citer Jean Micault, Gail Delente, Serge Mudry, Philip Kawin, Pierre Froment, Marie-Catherine Girod, Ramzi Yassa, Seth Carlin, David Lively, Michel Sogny, et aussi des compositeurs comme Alain Weber, André Mathieu, Alain Bernaud.
Selon les témoignages de ses élèves[2], son enseignement est tourné vers la recherche de gestes permettant une exécution aisée, au besoin à l’aide de doigtés non conventionnels, donnant de l’importance au rôle des épaules et des bras, en apportant un soin particulier à la pédale. Il ne fait pratiquement pas travailler de gammes ni d’exercices, et s’éloigne en cela des habitudes de son époque dans l’enseignement français du piano.
Il est enterré à Saint-Léger-en-Yvelines.
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