Fils de Boriss Podnieks, speaker à la télévision, et de Brigita Podniece, technicienne dentaire, Juris Podnieks naît à Riga. À l'âge de 17 ans il commence à travailler comme assistant de cadreur. Diplômé en photographie de l'Institut national de la cinématographie de Moscou en 1975, il est embauché la même année par le réalisateur Hercs Franks pour le tournage du documentaire Zone interdite (Aizliegtā zona, 1975). Il débute comme réalisateur avec les épisodes de la série de communication télévisuelle Padomju Latvija. La consécration vient en 1986, avec le film Est-il facile d'être jeune ?(lv)[4] qui sera projeté dans 80 pays[5] et récompensé par le Prix Nika à Moscou de 1987[6]. Quatre de ses films ont été récompensés par le grand prix du festival de cinéma letton Lielais Kristaps[7].
En 1990, Podnieks fonde sa propre société de production qui, après son décès, sera reprise par la réalisatrice Antra Cilinska.
Lors des événements de janvier de 1991, le 13 janvier à Vilnius, Podnieks filme l’assaut des bâtiments de la radio et de la télévision publiques par les troupes armées soviétiques ; puis, à Riga, il perd deux de ses amis et collègues, Andris Slapins et Gvido Zvaigzne, en filmant les affrontements entre les forces séparatistes lettones et l'OMON[8],[9].
Le , le réalisateur périt en se noyant dans le lac Zvirgzdu, dans le novads de Kuldīga. Les circonstances de sa mort semblent inexplicables et plusieurs versions circulent les concernant[10]. En 2010, on lui a décerné à titre posthume une médaille d'honneur de l'ordre de Viesturs pour les services rendus lors de la lutte pour l'indépendance de la Lettonie[11],[12]. Le réalisateur est inhumé au Cimetière de la Forêt à Riga[13].
Son documentaire Est-il facile d'être jeune ? est inclus dans le Canon culturel letton[14].
↑Peter Rollberg et George Washington University, Historical Dictionary of Russian and Soviet Cinema, Rowman & Littlefield, , 890 p. (ISBN978-1-4422-6842-5, lire en ligne), p. 578.