Le point culminant (284 m) se situe au nord-ouest, près du lieu-dit le Grand Plat de Bois. Le point le plus bas (123 m) correspond à la sortie du ruisseau des Louvrières du territoire, au sud-est. La commune est majoritairement bocagère ; le nord est couvert par la forêt d'Andaine.
En 1840, Juvigny-sous-Andaine participe à la création de la commune de Saint-Michel-des-Andaines en cédant à l'extrême nord-est de son territoire les lieux-dits Beaulieu, Grand Gué et le Clos[11],[12].
Les armes de la commune de Juvigny-sous-Andaine, qui sont celles de la famille Achard de Bonvouloir (Armorial Universel de M. Jouffroy d'Eschavannes 1844), se blasonnent ainsi : d'azur au lion d'argent armé et lampassé de gueules aux deux fasces alésées du même brochant sur le tout[13].
En 2021, la commune comptait 908 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Juvigny-sous-Andaine[18]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Juvigny-sous-Andaine a compté jusqu'à 1 970 habitants en 1831.
Les vestiges du château de Bonvouloir (XVe, XVIIIe siècle). Il a été construit pour Guyon Essirard, conseiller et maitre d'hôtel de René, duc d'Alençon[27]. Depuis le XVIe siècle, le domaine appartient à la famille Achard de Bonvouloir, dont plusieurs membres ont été gouverneurs de la ville de Domfront. Au XVIIe siècle, le château est transformé en corps de ferme. Le pigeonnier s'installe dans une ancienne tour du château au cours du XVIIIe siècle. La Révolution l'a en grande partie détruit. De cette ancienne forteresse, il reste aujourd'hui la tour de Bonvouloir (1485), haute de 25,5 m ; un pigeonnier, une chapelle (1628) avec four à pain, un puits et quelques bâtiments agricoles. Les vestiges sont inscrits au titre des Monuments historiques le , puis classés le [28].
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Jules Appert et Comte Gérard de Contades, Bibliothèque ornaise - Canton de la Ferté-Macé, Bagnoles-les-Bains, canton de Juvigny-sous-Andaine - Essai de bibliographie cantonale, Paris, H.Champion, , 144 p. (présentation en ligne)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région]