Kappa Leonis

κ Leonis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 24m 39,2587s[1]
Déclinaison +26° 10′ 56,365″[1]
Constellation Lion
Magnitude apparente 4,473[2]

Localisation dans la constellation : Lion

(Voir situation dans la constellation : Lion)
Caractéristiques
Type spectral K2III[2]
Indice U-B +1,31[3]
Indice B-V +1,23[3]
Astrométrie
Vitesse radiale +27,94 km/s[4]
Mouvement propre μα = −31,64 mas/a[1]
μδ = −48,20 mas/a[1]
Parallaxe 16,20 ± 0,21 mas[1]
Distance 201 ± 3 al
(61,7 ± 0,8 pc)
Caractéristiques physiques
Gravité de surface (log g) 2,34[5]
Température 4 370 K[5]
Métallicité [Fe/H] = +0,01[5]
Rotation 10 km/s[6]

Désignations

κ Leo, 1 Leo, BD+26°1939, HD 81146, HIP 46146, HR 3731, FK5 1244, SAO 80807, WDS J09247 +2611AB[2]

Kappa Leonis (κ Leonis, κ Leo) est une étoile binaire[7] de la constellation du Lion. Sa magnitude apparente est de 4,47.

Nomenclature

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κ Leonis, latinisé en Kappa Leonis, est la désignation de Bayer de l'étoile. Elle porte également la désignation de Flamsteed de 1 Leonis[2].

Minchir el-asad est le nom donné à Kappa Leonis par Johann Bode dans son Uranographia (1801)[8], à partir de la transcription Minchir AlAsad donnée par Thomas Hyde (1665) dans sa traduction du سلطانی Zīğ-i Sulṭānī ou « Tables sultaniennes » d’Uluġ Bēg (1437) du traité d’Uluġ Bēg (1437)[9]. Le nom s’explique par l’arabe منخر الأسد Minḫir al-Asad, « le Mufle du Lion » qui correspond, dans la figure du « Superlion »[10], au couple γ et δ Cnc[11].

Notons la variante Al Minliar al Asad, qui résulte d’une succession d’erreurs, d’abord l’ajout fautif de l’article Al- par Richard Hinckley Allen (1899)[12], puis la méprise, chez les auteurs qui l’ont suivi, de la lettre //, lue comme /li/ qu’Allen donne dans sa transcription, à savoir Al Minḣir al Asad.

Propriétés

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Kappa Leonis est une étoile géante rouge de type spectral K2III. Elle est située à environ 201 années-lumière de la Terre.

Son compagnon, de magnitude 10,4, est localisé à 2,4 secondes d'arc d'elle. Les deux étoiles forment probablement une vraie étoile binaire[7].

Références

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  1. a b c d et e (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) * kap Leo -- Double or multiple star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  3. a et b (en) H. L. Johnson et al., « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  4. (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430,‎ , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F)
  5. a b et c (en) Andrew McWilliam, « High-resolution spectroscopic survey of 671 GK giants. I - Stellar atmosphere parameters and abundances », Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 74,‎ , p. 1075–1128 (DOI 10.1086/191527, Bibcode 1990ApJS...74.1075M)
  6. (en) P. L. Bernacca et M. Perinotto, « A catalogue of stellar rotational velocities », Contributi Osservatorio Astronomico di Padova in Asiago, vol. 239,‎ (Bibcode 1970CoAsi.239....1B)
  7. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, lire en ligne)
  8. (la) Johann Elert Bode, Uranographia, sive astrorum descriptio viginti tabulis aeneis incisa ex recentissimis et absolutissim astronomorum observationibus, Berlin : apud autorem, 1801, pl. XII.
  9. (la) Thomas Hyde, « Tabulae Long. ac Lat. Stellarum Fixarum ex Observatione Ulugh Beighi, Tamerlanis Magni Nepotis, Oxonii : Henry Hall, 1665, Commentarii, p. 37. »
  10. Roland Laffitte, « Les deux figures du Lion dans le ciel arabe », sur URANOS
  11. Hans Karl Frederik Christian Schjellerup, Description des étoiles fixes composée au milieu du Xe siècle de notre ère par l'astronome persan Abd-al-Rahman Al-Sûfi. Traduction littérale de deux manuscrits arabes de la Bibliothèque royale de Copenhague et de la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg…, Saint-Pétersbourg : Eggers et Cie, 1874, repr. Fuat Sezgin, Islamic mathematics and Astronomy, vol. XXVI, Frankfurt am Main : Institut für Geschichte der arabisch-islamischen Wissenschaft an der Johann Wolfgang Goethe-Universität, 1997, p. 150.
  12. (en) Richard Hinkley Allen, Star-names and their meaning, New York & al., G. E. Stechert, 1899, réed. st. Star Names, Their Lore an Meaning, New-York: Dover Publications, 1963, p. 262.

Liens externes

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