Karl Huber | |
Portrait, 1971. | |
Fonctions | |
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Chancelier de la Confédération suisse | |
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Élection | 14 décembre 1967 |
Réélection | 8 décembre 1971 10 décembre 1975 5 décembre 1979 |
Prédécesseur | Charles Oser |
Successeur | Walter Buser |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Gall |
Date de décès | (à 86 ans) |
Lieu de décès | Köniz |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti démocrate-chrétien |
Diplômé de | Université de Berne |
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Karl Huber, né le à Saint-Gall (originaire de Häggenschwil) et mort à Köniz le , est une personnalité politique suisse, membre du parti démocrate-chrétien.
Karl Huber naît le à Saint-Gall. Il est originaire de Häggenschwil, dans le même canton[1]. Son père, Johann Karl, est chef de bureau dans une banque ; sa mère est née Mathilde Beatrix Hässig[1].
Il épouse en 1945 Elisabeth Pauline Fink[1].
Après avoir obtenu sa maturité gymnasiale à l'École cantonale de Saint-Gall (de), il fait des études de droit à l'Université de Berne où il obtient le titre de docteur en droit en 1939[1]. Le service militaire qu'il doit effectuer pendant la Seconde Guerre mondiale l'empêche de devenir avocat[2].
En 1941, il est engagé comme juriste au Département de l’économie. Il en devient le secrétaire général en 1954[1].
Il est élu chancelier de la Confédération au premier tour en 1967[2]. La « formule magique » valable pour le Conseil fédéral s'applique pour la première fois à la Chancellerie : il est en effet assisté d’un vice-chancelier radical, Jean-Marc Sauvant, et d’un vice-chancelier socialiste, Walter Buser[2].
Dès sa nomination, Karl Huber rationalise la manière dont le Conseil fédéral prend des décisions : il uniformise la présentation des dossiers, fixe les règles à suivre pour la préparation des textes de loi (procédure de consultation) et élabore des lignes directrices de la politique du Conseil fédéral pour la législature à venir[2]. Il institue également des réunions régulières entre les quatre partis gouvernementaux et le gouvernement, appelées entretiens de Watteville, afin de faciliter la recherche de solutions consensuelles[2],[3]. Ces réformes sont officialisées dans la loi de 1978 sur l’organisation de l’administration. Les droits politiques sont condensés dans une seule loi approuvée en votation populaire le , alors qu'il découlaient d'une multitude de textes auparavant[2].
Peu avant son départ à la retraite en 1981[réf. souhaitée], l'Université de Fribourg lui décerne le titre de docteur honoris causa[1].
Il meurt le à Köniz, dans le canton de Berne[1].