Kepler-438 b

Kepler-438 b
Étoile
Nom Kepler-438
Époque J2000.0
Constellation Lyre
Ascension droite 18h 46m 35,00s
Déclinaison +41° 57′ 03,9″
Distance 145 (+20
-23
) pc
Type spectral M1V
Magnitude apparente 9,5

Localisation dans la constellation : Lyre

(Voir situation dans la constellation : Lyre)
Planète
Type Planète de taille terrestre, probablement tellurique, située en zone habitable
Caractéristiques orbitales
Demi-grand axe (a) 0,166 (+0,051
−0,042
)  ua
Excentricité (e) > 0,03 (+0,10
−0,03
)
Période (P) 35,233 19 (+0,000 25
−0,000 29
)  d
Inclinaison (i) 89,86 (+0,14
−0,32
)°
Caractéristiques physiques
Rayon (R) 1,12 +0,16
−0,17
 Terre
Découverte
Découvreurs Guillermo Torres et al.
Programme Kepler
Méthode transits
Date (confirmation)
Statut confirmée
Informations supplémentaires
Autre(s) nom(s) K03284.01
KIC 6497146 b
KOI-3284.01
KOI-3284 b
2MASS J18463499+4157039 b
WISE J184634.98+415704.0 b

Kepler-438 b est une planète extrasolaire (exoplanète) confirmée en orbite dans la zone habitable de l'étoile Kepler-438, une naine située à une distance d'environ 475 années-lumière du Soleil, dans la constellation boréale de la Lyre. D'après le Catalogue des exoplanètes habitables (HEC) du Laboratoire d'habilité planétaire (PHL) de l'université de Porto Rico à Arecibo, Kepler-438 b est, au , l'exoplanète connue dont l'indice de similarité avec la Terre (0,88) est le plus élevé[1].

Détectée par le télescope spatial américain Kepler, sa découverte, par la méthode des transits, a été annoncée le par des communiqués de la NASA[2] et du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics[3].

La planète, d'un rayon environ 12 % plus grand que celui de la Terre (entre 5 % plus petit et 28 % plus grand à 1 σ d'incertitude)[4], serait de type tellurique : sa masse, trop faible pour être mesurable avec la technologie actuelle, n'est pas connue et a donc dû être estimée statistiquement grâce à des modèles. La planète se trouvant dans la zone habitable de son étoile, elle pourrait être un exemple de planète analogue à la Terre si elle possède effectivement une surface solide, de l'eau liquide en surface, une atmosphère comparable, etc.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) « HEC: Data of potentially habitable worlds » [html], mis à jour le 6 janvier 2015.
  2. (en) Felicia Chou et Michele Johnson, « NASA's Kepler marks 1,000th exoplanet discovery, uncovers more small worlds in habitable zones » [html], sur NASA, mis en ligne le 6 janvier 2015 (consulté le ).
  3. (en) David A. Aguilar et Christine Pulliam, « Eight new planets found in "Goldilocks" zone » [html], sur Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, mis en ligne le 6 janvier 2015 (consulté le ).
  4. (en) Kepler-438 b sur la base de données NASA Exoplanet Archive.
  • (en) Guillermo Torres et al., « Validation of twelve small Kepler transiting planets in the habitable zone », The Astrophysical Journal, vol. 800, no 2,‎ , id. 99, 24 p. (DOI 10.1088/0004-637X/800/2/99, Bibcode 2015ApJ...800...99T, arXiv 1501.01101, résumé, lire en ligne [PDF], consulté le ).
    Les coauteurs de l'article sont, outre Guillermo Torres : David M. Kipping, François Fressin, Douglas A. Caldwell, Joseph D. Twicken, Sarah Ballard, Natalie M. Batalha, Stephen T. Bryson, David R. Ciardi, Christopher E. Henze, Steve B. Howell, Howard T. Isaacson, Jon M. Jenkins, Philip S. Muirhead, Elisabeth R. Newton, Erik A. Petigura, Thomas Barclay, William J. Borucki, Justin R. Crepp, Mark E. Everett, Elliott P. Horch, Andrew W. Howard, Rea Kolbl, Geoffrey W. Marcy, Sean McCauliff et Elisa V. Quintana.
    L'article a été reçu par la revue The Astrophysical Journal le , accepté par son comité de lecture le suivant, puis publié le .
    L'article a été mis en ligne [PDF] sur le site du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics.

Liens externes

[modifier | modifier le code]