Bong-Han Kim est né en 1916[3]. Il a décroché son diplôme de médecine à l'université nationale de Séoul en 1946[3]. Après que la Guerre de Corée a éclaté, alors qu'il occupe un poste de physiologiste en Corée du Sud, il a traversé la frontière pour s'établir en Corée du Nord, laissant sa famille derrière lui[4],[5].
Alors qu'il était directeur de l'Institut Kyung-Rak en Corée du Nord (de 1962 à 1965), B.H. Kim a publié 5 articles dans le Journal of Jo Sun Medicine à propos de l'acupuncture, du système Kyungrak et de la théorie "Sanal". Ces articles fondent les bases du système primo-vasculaire qui a attiré l’intérêt de la communauté scientifique au début des années 2010[6].
Le gouvernement nord-coréen a financé les recherches de Kim en lui fournissant une équipe ainsi que divers instruments tels que des microscopes et des traceurs radioactifs, la plupart étant importés d'Europe de l'Est[5].
↑(en) Hoon-Gi Kim, « Formative Research on the Primo Vascular System and Acceptance by the Korean Scientific Community: The Gap Between Creative Basic Science and Practical Convergence Technology », Journal of Acupuncture and Meridian Studies, vol. 6, no 6, , p. 319–30 (PMID24290796, DOI10.1016/j.jams.2013.04.001, lire en ligne)
↑ ab et c(en) Kyung Aih Kang, « Historical Observations on the Half-Century Freeze in Research between the Bonghan System and the Primo Vascular System », Journal of Acupuncture and Meridian Studies, vol. 6, no 6, , p. 285–92 (PMID24290792, DOI10.1016/j.jams.2013.07.004, lire en ligne)
↑(en) Kwang-Sup Soh, Kyung A. Kang, David K. Harrison,, The primo vascular system : its role in cancer and regeneration, New York, Springer, , 1re éd., 7–17 p. (ISBN978-1-4614-0600-6, lire en ligne)