Kim Won-il | ||
Hangeul | 김원일 | |
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Hanja | 金源 | |
Romanisation révisée | Gim Wonil | |
McCune-Reischauer | Kim Wŏnil | |
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Kim Weon-il (en hangeul : 김원일) est un écrivain sud-coréen né le [1].
Kim Weon-il est né le à Gimhae, dans la province de Gyeongsang du Sud[2]. Il n'était encore qu'un enfant quand son père, un militant communiste, s'engagea pour la Corée du Nord durant la Guerre de Corée[3]. Son père a ainsi laissé derrière lui en Corée du Sud dans la pauvreté et la suspicion son épouse et ses quatre enfants . Le futur écrivain fréquente d'abord un lycée agricole et suit des études en art à l'université Yeungnam avant de mener à bien un master en littérature coréenne à l'université Dankook[2].
Il fait ses débuts de romancier en 1966 avec la nouvelle, Algérie, 1961, pour laquelle il remporte le prix littéraire organisé par le quotidien local de Daegu Mae-il sinmun. L'année suivante, sa nouvelle Festival d'ombres (Eodum-eui chukje) est sélectionnée pour être publiée dans la revue Littérature contemporaine (Hyundae Munhak)[2].
En 2013, il travaille au département d'écriture créative de l'université Suncheon avec le poète sud-coréen Kwak Jae-gu[4].
Les premières nouvelles de Kim sont centrées sur les traumatismes qu'il a vécus durant son enfance. Il publie son premier recueil en 1973, Une âme faite d'obscurité (Eodumui hon), recueil pour lequel il remporte le Prix de littérature contemporaine (Hyundae Munhak). Il publie son premier roman, intitulé Embrasement du ciel (No-eul) en 1978[5].
C'est un auteur représentatif de « la littérature du peuple », une littérature où les auteurs dépeignent un monde où toutes les tragédies de la Corée résultent de la partition de la nation par les puissances étrangères après la Libération (1945) ; une littérature qui affirme que sans la séparation en deux il n'y aurait pas eu ces dictatures, cette lutte idéologique entre le sud et le nord, ces familles séparées etc. Ainsi, dans les années 1980, beaucoup d'auteurs coréens se sont focalisés sur la séparation et ses conséquences : c'est ce que l'on nomme « La littérature de la division », dont Kim Won-il en est un des auteurs phares[6].