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Koenraad Elst (né à Louvain le 7 août 1959) est un essayiste belge spécialisé dans le domaine de l'hindouisme. Il a étudié la philosophie, la sinologie et la culture Indo-Iranienne à Louvain, où il a terminé sa thèse de doctorat en 1998. Il est principalement connu pour ses écrits soutenant la théorie Out of India, une théorie minoritaire et controversée qui suggère que la famille des langues indo-européennes serait originaire de l'Inde.
Dans deux livres, Update on the Aryan Invasion Debate (1999) et Asterisk in Bhāropīyasthān (2007), Elst a soutenu la thèse dite Out of India, une théorie minoritaire qui s'oppose au point de vue académique accepté selon lequel les migrations indo-aryennes, lors du deuxième millénaire avant notre ère, ont apporté les langues indo-européennes avec elles en Inde. Elst soutient que cette migration a eu lieu dans l'autre sens et que les Aryens indigènes en Inde ont migré hors de l'Inde et ont apporté les langues indo-européennes vers l'Orient et l'Europe. Elst est l'un des rares partisans de cette théorie qui utilise la paleolinguistique à l'appui de cette théorie[1]. La théorie Out of India est considérée comme une vue extrême concernant l'origine de la famille des langues indo-européennes et Elst est jugé comme étant l'un de ses principaux partisans[1],[2].
Pendant un séjour à l'université hindoue de Bénares (« Benares Hindu University »), il a écrit son premier livre sur le conflit de Ayodhya.
Il exerce sur le contenu factuel de l'islam une critique de type rationaliste et dénonce ce qu'il considère comme le fanatisme de cette religion, notamment dans ses rapports avec l'hindouisme[3]. Ayant cessé de croire au contenu factuel de la foi chrétienne, il estime que les missionnaires chrétiens en Inde, dans la mesure où leur action ne se limite pas à un travail purement social, introduisent des tensions communautaires préjudiciables à la société indienne.
Dans un article sur les lettres de Gandhi à Hitler (dont la première est datée du 23 juillet 1939[4]), Koenraad Elst estime d'une part que les admirateurs de Gandhi ont tendance à passer sous silence ces lettres où Gandhi demande « amicalement » à Hitler d'épargner au monde un conflit qui risque de réduire l'humanité à l'état sauvage, et que, d'autre part, les détracteurs de Gandhi aiment citer ces lettres comme une preuve de la naïveté et de l'irréalisme de la non-violence.
Il donne comme exemple de ces détracteurs la femme de lettres flamande Kristien Hemmerechts qui écrivait dans le journal De Morgen : « En d’autres mots, Gandhi était un idiot naïf qui tentait en vain de vendre sa non-violence comme panacée au Führer »[5].