Ses études achevées, en 1952, il est embauché comme assistant directeur par les studios Shōchiku de Kyoto. Deux ans plus tard, il quitte ce poste pour entrer aux studios Nikkatsu, où il travaille surtout comme assistant directeur en chef pour le réalisateur Eisuke Takizawa.
Il réalise en 1957 son premier film, J'attends(俺は待ってるぜ, Ore wa matteruze?), mettant en vedette Yūjirō Ishihara, et gagne la réputation d'un metteur en scène qui utilise des mouvements et des angles de caméra soignés et expressifs. Dans plusieurs des films qu'il réalise au cours des années qui suivent, il collabore de nouveau avec Yūjirō Ishihara et avec l'actrice Ruriko Asaoka.
En 1960, il réalise Intimidation(ある脅迫, Aru kyōhaku?), le premier film noir japonais. En 1964, Le Soleil noir(黒い太陽, Kuroi taiyō?) est le récit d'un amitié entre un GI noir et un jeune vagabond japonais obsédé par le jazz. Les deux hommes deviennent des hors-la-loi et le film dépeint leur lien grandissant, révélateur d'un choc culturel aussi absurde que tragique.
Après 1967, Soif d'amour(愛の渇き, Ai no kawaki?) est le premier d'une série de succès populaires importants qui culmine, en 1983, avec Antarctica(南極物語, Nankyoku monogatari?), dont les recettes s'élèvent à 5,9 millions de yen, un record. Le film se maintient à la première place du box office japonais jusqu'à ce qu'il soit surpassé, en 1997, par le film d'animation Princesse Mononoke de Miyazaki Hayao.
Entre 1955 et 1991, Koreyoshi Kurahara aura réalisé 43 films et écrit 4 scénarios[1].
↑L'Homme à abattre : titre français du film lors de la rétrospective « Kō Nakahira, le troisième homme de la nouvelle vague japonaise » du 20 novembre au 11 décembre 2012 à la MCJP
↑Dévotion ardente : titre français du film lors de la rétrospective « La Nikkatsu où la modernité toujours recommencée » du 2 octobre au 27 octobre 2007 à la MCJP
↑Cœur de Hiroshima : titre français du film d'après le catalogue de Hideko Govaers, Reiko Inoue et La Cinémathèque française, Le Cinéma japonais de ses origines à nos jours (de janvier 1984 à avril 1985), Cinémathèque française, 1er trimestre 1984, 144 p. (lire en ligne), p. 138
↑Soif d'amour : titre français du film lors de la rétrospective « Japon : vingt cinéastes d'aujourd'hui » du 10 janvier au 10 février 1974 à la Cinémathèque française
↑Soif d'amour : titre français du film d'après le catalogue de Hideko Govaers, Reiko Inoue et La Cinémathèque française, Le Cinéma japonais de ses origines à nos jours (de janvier 1984 à avril 1985), Cinémathèque française, 1er trimestre 1984, 144 p. (lire en ligne), p. 138
↑« Des gens sans importance, d’après le roman de Serge Groussard », tel est inscrit en français le sous-titre sur l’affiche japonaise du film qui reprend donc l’intitulé du roman paru en 1949. Ce film japonais n’est jamais sorti en France ; par contre, le roman a déjà été adapté pour le cinéma sous ce même intitulé par le cinéaste Henri Verneuil en 1956.