Kurt Pflugbeil

Kurt Pflugbeil
Naissance
Hütten, royaume de Saxe
Décès (à 65 ans)
Weende, Allemagne
Origine Allemand
Allégeance  Empire allemand
 République de Weimar
 Troisième Reich
Arme Wehrmacht
Grade Général
Années de service 19101945
Commandement Deutsches Heer (1910–1918)
Reichswehr (1918–1933)
Heer (1933–1934)
Luftwaffe (1934–1945)
Conflits Première Guerre mondiale,
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille de France
Opération Barbarossa
Bataille de Stalingrad
Bataille de Koursk
Distinctions Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne
Famille Johann Pflugbeil (frère)

Kurt Pflugbeil est un général allemand d'aviation durant la Seconde Guerre mondiale, né le à Hütten en royaume de Saxe et décédé le à Weende en Allemagne.

Pflugbeil commence sa carrière le dans le 134e régiment d'infanterie de Saxe à Plauen. Il devient lieutenant.

Première Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Durant la Première Guerre mondiale, Pflugbeil est engagé à partir de sur le front occidental, il se bat vers Givenchy-lès-la-Bassée, à la Bataille de l'Artois (automne 1915) et participe à la Bataille des Frontières. Le , il reçoit la croix de chevalier de l'ordre militaire[1].

Fin 1915, Pflugbeil passe dans l'armée de l'air, la Luftstreitkräfte, et complète du à fin , un entraînement de pilote et rejoint l'escadron 4[2].

Du au , il sert comme leader du 4e escadron (de) de l'Oberste Heeresleitung. L'avion de Pflugbeil est abattu le et est grièvement blessé. Après un séjour à l'hôpital, il retrouve l'aérodrome de la 11e armée[3].

Entre-deux-guerres

[modifier | modifier le code]

En , il devient fonctionnaire dans un tribunal. Après le traité de Versailles et l'interdiction de l'aviation militaire en Allemagne, Pflugbeil rejoint comme bénévole le 4e régiment de garde-frontière.

Le , Pflugbeil rentre à la Reichswehr, comme premier lieutenant. En , il rejoint le 11e Régiment d'Infanterie et le est promu capitaine. Le jusqu'au , il rejoint l'état-major de la 4e Division à Dresde.

D' à , il sert comme commandant du 2e bataillon de transport.

Le , il rejoint la Luftwaffe où il travaille pour l'inspection des écoles. De à , il sert à l'école de Lechfeld Vorkommandos. En , il est nommé directeur au service météorologique allemand. De mars à , il travaille à l'école de pilote de chasse à Lechfeld. En , Pflugbeil rejoint le Reichsluftfahrtministerium (RLM) à Berlin, où le est nommé inspecteur des bombardiers. D'avril à , il devient commandant en chef de la Force aérienne des unités de démonstration de la 4e division aérienne du général Alfred Keller.

Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

A la mobilisation générale, du au , il commande le Luftgaustab z.b.V. 16. Le , il est commande en Belgique le Luftgau-Kommando Belgien-Nordfrankreich jusqu'au .

Après son commandement en Belgique, Pflugbeil prend le commandement du IV. Fliegerkorps qui l’amènera à participer à la guerre sur le front de l'Est. Il participera en tant que commandant IV. Fliegerkorps à la deuxième bataille de Kharkov, à la bataille de Stalingrad et au siège de Sébastopol.

Le , Pflugbeil remplace le Generaloberst Günther Korten et devient le nouveau Oberbefehlshaber de la Luftflotte 1 jusqu'au . À cette date, la Luftflotte 1 cesse d’exister et est renommée Luftwaffen-Kommando Kurland qui était la Force aérienne du Heeresgruppe Kurland, mais Pflugbeil en conserve le commandement.

L'Après-Guerre

[modifier | modifier le code]

En 1950, il a été condamné à 25 ans de travaux forcés et est libéré le en raison de la mauvaise santé.

Liens externes

[modifier | modifier le code]
Références
  • Karl Friedrich Hildebrand: Die Generale der deutschen Luftwaffe 1935–1945 Teil II, Band 3: Odebrecht–Zoch, Biblio Verlag, Osnabrück 1992, (ISBN 3-7648-2207-4), S. 31–32

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Der Königlich Sächsische Militär-St. Heinrichs-Orden 1736-1918, Ein Ehrenblatt der Sächsischen Armee, Wilhelm und Bertha von Baensch-Stiftung, Dresden 1937, S.505
  2. Rangliste des Deutschen Reichsheeres, Hrsg.: Reichswehrministerium, Mittler & Sohn, Berlin 1924, S.156
  3. Veit Scherzer: Die Ritterkreuzträger 1939-1945 Die Inhaber des Eisernen Kreuzes von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündete Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchivs, Scherzers Militaer-Verlag, Ranis/Jena 2007, (ISBN 978-3-938845-17-2), S.592