Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Գեղամ Բարսեղեան |
Nationalité | |
Formation |
Lycée arménien Guétronagan (jusqu'en ) École arménienne Bezciyan (d) |
Activités |
Écrivain, poète, critique littéraire, journaliste d'opinion, éditeur associé |
A travaillé pour | |
---|---|
Étape de canonisation | |
Parti politique |
Kégham Parseghian (arménien : Գեղամ Բարսեղեան), né en 1883 à Constantinople et mort assassiné en 1915 à Ayaş, est un écrivain, enseignant, éditeur et journaliste arménien ottoman.
Kégham Parseghian naît dans le quartier de Gedikpaşa d'Istanbul[1] en 1883[2].
Il fait ses études à l'école Mesrobian (ou peut-être à l'école nationale de Gedikpaşa où enseignent alors Vartkès et Lévon Chanth[2]) puis au lycée Guétronagan jusqu'en 1896[1]. Il passe ensuite un an à Paris, où il étudie les sciences sociales et les sciences politiques[1].
Kégham Parseghian commence sa carrière littéraire au début du XXe siècle, publiant ses premiers essais dans la presse arménienne[1]. Il entre ensuite dans la rédaction des journaux Manzumé[2], Sourhantag (Սուրհանդակ) et Azadamard (Ազատամարտ, 1909-1915)[1]. En 1908-1909, il lance la revue littéraire Aztag (Ազդակ)[1] avec Chavarche Missakian[2] (dont il est un ami intime[2]), Zabel Essayan et Vahram Tatoul[3].
En 1914, il rejoint des écrivains comme Gostan Zarian, Hagop Oshagan[1],[2], Daniel Varoujan, Hrand Nazariantz et Aharon Dadourian au sein de la revue Mehian (Մեհեան).
Il est membre de la Fédération révolutionnaire arménienne[2].
Lors du génocide arménien, il fait partie des intellectuels raflés par les autorités ottomanes le 24 avril 1915[1]. Il est déporté et assassiné à Ayaş.
Un recueil de ses travaux est publié en 1931 par la Society of Friends of Martyred Writers (Société des amis des écrivains martyrs) de Paris[4] :