Type | Shōnen |
---|---|
Thèmes | Ecchi, comédie |
Auteur | Gō Nagai |
---|---|
Éditeur | (ja) Shūeisha |
(fr) Black Box | |
Prépublication | Weekly Shōnen Jump |
Sortie initiale | – |
Volumes | 7 |
Réalisateur | |
---|---|
Scénariste | |
Studio réalisateur | Nikkatsu |
Compositeur | |
Durée | 82 minutes |
Sortie |
|
Réalisateur | |
---|---|
Scénariste | |
Studio réalisateur | Nikkatsu |
Compositeur |
Naozumi Yamamoto |
Durée | 85 minutes |
Sortie |
|
Réalisateur | |
---|---|
Producteur | |
Scénariste | |
Studio réalisateur | Nikkatsu |
Compositeur | |
Durée | 83 minutes |
Sortie |
|
Réalisateur | |
---|---|
Scénariste | |
Studio réalisateur | TV Tokyo Medianet |
Chaîne | Channel 12 Tokyo (TV Tokyo) |
1re diffusion | – |
Épisodes | 26 |
Réalisateur | |
---|---|
Producteur | |
Scénariste | |
Studio réalisateur | Nikkatsu |
Compositeur |
Hajime Kaburagi |
Durée | 83 minutes |
Sortie |
|
Cible éditoriale |
Seinen |
---|---|
Auteur | Gō Nagai |
Éditeur |
(ja) Nihon Bungeisha Jitsugyo no Nihon Sha |
Prépublication |
Weekly Manga Goraku Weekly Manga Sunday |
Sortie initiale | – |
Réalisateur | |
---|---|
Studio d’animation | Pink Pineapple |
Durée | 47 min. |
Sortie |
|
Réalisateur | |
---|---|
Scénariste | |
Studio réalisateur |
GAGA Communications Tokuma Shoten |
Durée | 82 minutes |
Sortie |
|
Cible éditoriale |
Seinen |
---|---|
Scénariste | Gō Nagai, Teruto Aruga |
Dessinateur | Teruto Aruga |
Éditeur | (ja) Shūeisha |
Prépublication | Business Jump |
Sortie initiale | – |
Volumes | 3 |
L'École impudique (ハレンチ学園, Harenchi gakuen ) est un shōnen manga de Gō Nagai, prépublié dans le magazine Weekly Shōnen Jump entre et et publié par l'éditeur Shūeisha en 7 volumes reliés. Il est considéré comme l'une des premiers manga érotiques et le premier manga du genre ecchi. La version française est éditée par Black Box en six volumes sortis en 2017.
Le manga est adapté à cinq reprises au cinéma ainsi qu'en une série télévisée, un OVA et a connu deux autres adaptations en série manga.
En 1968, alors que Shūeisha s'apprête à lancer son premier magazine de prépublication de mangas, Weekly Shōnen Jump, afin de rivaliser avec d'autres magazines de sociétés rivales (comme le Weekly Shōnen Magazine de Kōdansha ou le Weekly Shōnen Sunday de Shōgakukan), Gō Nagai est invité à en être un des premiers mangaka à publier dans le nouveau magazine. Ayant comme projet de se lancer dans une série de longue durée, contrairement à ses précédents projets d'histoires courtes[1], il accepte et créé L'École impudique, qui devient son premier grand succès[2], le Shōnen Jump se vendant à plus d'un million d'exemplaires[1]. Avec la série, Nagai devient l'initiateur du manga ecchi[3] et ouvre le champ à une génération de bandes dessinées comiques brisant les tabous[4], en plus de devenir le symbole de toute une génération[1]. L'œuvre influence le monde du manga en changeant ce qui était considéré comme approprié pour le média jusqu'alors et les mœurs sociales de l'époque[5].
L'École impudique commence avec l'idée de faire un manga autour d'une école. Nagai aimait le mot « Harenchi (ハレンチ , litt. « scandale ») », qui était couramment utilisé pour faire la publicité de films pour adultes. Pour lui, le scandale et l'école étaient comme l'huile et l'eau, et il pensait que les mélanger serait drôle[3]. Au début, Nagai n'avait aucune idée des histoires à développer, mais son assistant à l'époque se vantait de la façon dont il espionnait les filles lors de leurs exercices physique depuis un trou dans le toit de son école ; cette idée a été développée dans l'intrigue du manga[3]. À l'origine, les références érotiques ouvertes n'apparaissaient pas dans l'œuvre : les premières scènes d'examen physique ne montrent que des épaules, mais les personnages féminins dessinés étaient nombreux et sont devenus de plus en plus populaires, au point que l'éditeur de Nagai lui demande de se montrer plus cru, ce que l'auteur accepte avec plaisir[3].
La source d'inspiration principale du manga provient de l'occident, Nagai étant lecteur du magazine Playboy et appréciant les films étrangers. Il prend également la Venus de Milo comme modèle pour la représentation des seins[3].