Titre original |
第一類型危險 Dì yī lèixíng wéixiǎn |
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Réalisation | Tsui Hark |
Scénario |
Tsui Hark Szeto Chuek-hon |
Pays de production |
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Genre | Action |
Durée | 95 minutes |
Sortie | 1980 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
L'Enfer des armes (第一類型危險, Dì yī lèi xíng wéi xiǎn) est un film hongkongais réalisé par Tsui Hark, sorti en 1980.
À Hong Kong, trois fils de bonne famille font la rencontre d’une jeune fille qui se joint à eux pour commettre ensemble des larcins.
Pierre Tremblay raconta à Nanarland le tournage de sa dernière scène du film: il avait répété une séquence où il devait recevoir une balle dans la poitrine et, sous la force de l'impact, se jeter en arrière pour tomber sur un matelas placé hors-champ. Quand cette scène fut filmée, l'acteur ignorait que le matelas fut retiré et il atterrit sur le sol. Il remarqua Tsui Hark esquisser un petit sourire et comprit qu'il avait planifié ce coup. Le metteur en scène interpella un assistant pour s'occuper de l'acteur blessé. Ce dernier réclama et obtint un supplément de salaire pour « douleur non prévue » à cause de son coude ensanglanté[1].
Dans l'industrie du cinéma hongkongais dans les années 1970 et 1980, certains réalisateurs utilisaient des musiques issues de pays occidentaux pour sonoriser leurs films. Ainsi dans L'Enfer des armes on peut retrouver aussi bien du Ennio Morricone que du Jerry Goldsmith ou du Jean-Michel Jarre, en passant par Pierre Bachelet et Tangerine Dream.
Pour L'enfer des armes, Tsui Hark jette son dévolu sur le compositeur Roy Budd, à qui il emprunte de nombreux morceaux issus de plusieurs bandes originales comme Wild Geese (Les Oies sauvages) par exemple, mais surtout de Sea Wolves (Le Commando de sa Majesté). On trouve également quelques passages d'Amityville composé par Lalo Schifrin, ainsi que des extraits de Histoire d'O de Pierre Bachelet et de Entends-tu les chiens aboyer ? de Vangelis, côtoyant Zombi de Goblin. Un extrait de L'Empire contre-attaque apparaît de manière surprenante. Outre ces musiques de films, le réalisateur chinois utilise des extraits d'albums variés comme Oxygène de Jean-Michel Jarre, Just Blue de Space ou Star Peace de Droids. Mais on trouve également des titres encore moins connus, avec Wunderbar de Wolfgang Reichmann et Cosmic Wind du Mike Thedore Orchestra. Un véritable patchwork musical qui donne au film une identité sonore particulière.
Liste non exhaustive des chansons ou extraits que l'on peut entendre dans le film :