L'Olan | ||||
Vue de la face Nord-Ouest | ||||
Géographie | ||||
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Altitude | 3 564 m, sommet Nord[1] | |||
Massif | Massif des Écrins (Alpes) | |||
Coordonnées | 44° 51′ 32″ nord, 6° 11′ 48″ est[1] | |||
Administration | ||||
Pays | France | |||
Régions | Auvergne-Rhône-Alpes Provence-Alpes-Côte d'Azur |
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Départements | Isère Hautes-Alpes |
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Ascension | ||||
Première | William Auguste Coolidge avec Christian Almer père et fils | |||
Voie la plus facile | Arête Nord depuis le refuge de Font Turbat (PD) | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
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L'Olan est un grand sommet du massif des Écrins situé au cœur du parc national des Écrins. Il a été escaladé pour la première fois en 1875 mais ce sont des alpinistes comme René Desmaison et Jean Couzy qui s'y sont illustrés sur des voies difficiles au rocher parfois délité.
Le sommet culmine à 3 564 mètres d'altitude dans le massif des Écrins. Il se situe à cheval sur les communes de Valjouffrey et Saint-Christophe-en-Oisans dans le département de l'Isère et de La Chapelle-en-Valgaudémar dans les Hautes-Alpes. Il domine le Valgaudemar, le Valjouffrey, et le Vénéon au cœur du parc national des Écrins.
Il est le plus occidental des sommets de plus de 3 500 mètres du massif des Écrins ainsi que de toutes les Alpes.
L'Olan est constitué d'un socle de granite surmonté d'un « chapeau » de gneiss[2]. Cette double formation se voit bien de loin, en regardant la face Nord-Ouest (depuis le refuge de Font Turbat).
De grands alpinistes s'y sont illustrés tels que René Desmaison et Jean Couzy, Giusto Gervasutti et Lucien Devies, ainsi que J.-M. Cambon et B. Francou.
Le sommet central (3 558 m) a été vaincu le par R. Pendlebury avec Gabriel et Josef Spechtenhauser. Le sommet septentrional, point culminant de l'Olan (3 564 m) a été escaladé pour la première fois le par William Auguste Coolidge avec Christian Almer père et fils.
Un refuge, construit en 1957, a été complètement détruit par une avalanche dans les derniers jours de l'année 1959.
La première hivernale de la face nord-ouest est l'œuvre de René Desmaison qui ouvrit l'ère du grand alpinisme hivernal avec ses compagnons, Georges Payot, Fernand Audibert et Jean Puiseux le . La première hivernale en solitaire a été réalisée par Christophe Moulin les 4 et par la voie Couzy-Desmaison.
Les grandes classiques de l'Olan sont des voies difficiles, et la qualité médiocre du rocher les rend assez dangereuses (chutes de pierres, éboulements fréquents). Léon Zwingelstein et son compagnon de cordée y firent une chute mortelle en 1934. Côté Font-Turbat (N-W) on peut citer de gauche à droite : l'arête Nord (AD), la Couzy-Desmaison (ED), la Devies-Gervasutti (TD), et l'arête Candau (D)[3]. Côté sud-ouest on trouve le Pilier Nounours (voie moderne, TD, bien équipée par J.-M. Cambon).
Le sommet central est accessible par la voie Escarra (versant Sud de l'arête Est) depuis le refuge de l'Olan (PD) tandis que le sommet septentrional est accessible par l'arête Nord depuis le refuge de Font Turbat (PD).