La commune est au sud-ouest du Passais, aux confins du Bas-Maine. Son bourg est à 7 km au nord de Gorron, à 7,5 km au sud-ouest de Passais et à 9,5 km au sud-est du Teilleul[3].
Couvrant 955 hectares, le territoire de L'Épinay-le-Comte est le moins étendu du canton de Passais.
Le toponyme relève de spina (haie d'épine), au sens d'« épine noire » ou d'« épine blanche »[5], conservé dans le français épinaie. Le toponyme epinay tirerait son nom des épines séculaires qui servaient jadis à séparer les héritages, les aubépines servaient autrefois à délimiter les parcelles de Normandie[6].
Le « comte » serait celui de Mortain et de Domfront au XIIIe siècle, Philippe Hurepel[7].
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[8]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Passais Villages le jusqu'en 2020 et André Neveu devient maire délégué. Il est remplacé en mai 2020 par Maya Zaïa Ziane.
En 2021, la commune comptait 165 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour L'Épinay-le-Comte[9]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
L'Épinay-le-Comte a compté jusqu'à 1 189 habitants en 1831. Elle est la commune la moins peuplée du canton de Passais.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN2-86253-247-9), p. 106
↑Henri Gadeau de Kerville, "L’aubépine de Bouquetot", in Bulletin de la Société des amis des sciences naturelles de Rouen, imprimerie Julien Lecerf, Rouen, 1893, p. 167-172 (consultable en ligne)