La Boissière-de-Montaigu

La Boissière-de-Montaigu
La Boissière-de-Montaigu
Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Blason de La Boissière-de-Montaigu
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Terres de Montaigu, communauté d'agglomération
Maire
Mandat
Anthony Bonnet
2020-2026
Code postal 85600
Code commune 85025
Démographie
Gentilé Boissiérien
Population
municipale
2 279 hab. (2021 en évolution de +0,4 % par rapport à 2015)
Densité 78 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 57′ 06″ nord, 1° 11′ 24″ ouest
Altitude 80 m
Min. 35 m
Max. 97 m
Superficie 29,22 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Montaigu-Vendée
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montaigu-Vendée
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

La Boissière-de-Montaigu est une commune française située au nord-est du département de la Vendée en région Pays de la Loire. Localisée dans le Haut-Bocage vendéen, elle est membre de Terres-de-Montaigu. Ses habitants se nomment les Boissiériens et Boissiériennes.

Géographie

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Carte de la commune.

La Boissière-de-Montaigu est une commune rurale dont le territoire municipal s’étend sur 2 922 hectares dans le Haut-Bocage vendéen. Son le relief est plutôt plat. L’altitude moyenne est de 80 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 35 mètres au Pont-Léger et 97 mètres[1],[2] vers le moulin Chay. On note tout de même deux petites vallées creusées l'une par le ruisseau de la Lignée qui longe le bourg avant de se jeter au niveau du Pont-Léger dans l'autre vallée, celle de la Grande Maine, rivière qui marque la limite sud de la commune. Sur cette rivière, a été construit le barrage de la Bultière en 1992-1993, ce qui a permis de créer une retenue d'eau importante, utilisée pour l'eau potable. La commune se situe ainsi dans le bassin versant de la Sèvre Nantaise et donc de la Loire.

La Boissière-de-Montaigu relève du canton de Montaigu. Le bourg, situé à environ 10 km de Montaigu, s'est construit bien au centre de la commune, au croisement de la route départementale D 23, Montaigu—Les Herbiers et de la D 62, Treize-Septiers—Chavagnes-en-Paillers. On trouve des hameaux importants : le Pont Léger, la Ronde, Puyravault et de nouveaux lotissements : Espace des Moulins, Val de la Biroterie, domaine du Rivage.

Les paysages sont plutôt de bocage, mais, depuis quelques années, les champs ont été agrandis pour l'amélioration des conditions de travail des agriculteurs et un meilleur rendement dans les productions... On trouve quelques bois épars : le bois des Brosses, celui des Pinsonnières et, près du barrage, de nombreux aménagements et plantations permettent aux promeneurs de profiter d'endroits très agréables.

Communes limitrophes de La Boissière-de-Montaigu
Treize-Septiers
La Guyonnière
(Montaigu-Vendée)
Saint-Georges-de-Montaigu
(Montaigu-Vendée)
La Boissière-de-Montaigu Les Landes-Genusson
Chavagnes-en-Paillers Bazoges-en-Paillers

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 815 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 815,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , La Boissière-de-Montaigu est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montaigu-Vendée, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,9 %), zones agricoles hétérogènes (26,5 %), prairies (11,1 %), zones urbanisées (5,4 %), eaux continentales[Note 2] (1,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom latin de Buxerio est attesté en 1306[14]. On trouve aussi "De Buxeria" au XIVe siècle, "La Boyère" en 1474 (Archives Nationales), "De Boiseria" en 1533 (Manuscrit de Luçon), "La Beussière" en 1648 (Pouillé d'Alliot), "De Buxia" au XVIIIe siècle (Livre Rouge)[15].

En poitevin, la commune est appelée La Boessére[16].

La découverte de nombreuses haches polies et de tessons de poterie atteste la présence de l'homme entre 3 500 et 2 800 ans av. J.-C., ainsi que de nombreux rochers gravés, en particulier le long de la Lignée et de la Grande Maine. Des fouilles archéologiques autour du lac de la Bultière ont mis au jour les traces (menhirs, rochers gravés ou à cupules...) de la présence d'une population néolithique[17].

La prospection aérienne a révélé plusieurs enclos quadrangulaires sur le territoire et deux voies de communication datant de l'époque gallo-romaine. Une se situe au nord de la commune près du ruisseau d'Asson et l'autre peut être plus importante, celle qui relie Durivum (Saint-Georges de Montaigu) à Poitiers par Rom, qui aurait longé la Grande Maine par les villages du Châtellier et de la Maison Neuve.

La Boissière relevait alors de la baronnie de Montaigu. Située sur la zone frontière entre le duché de Bretagne et le comté du Poitou, la Boissière fit partie des marches avantagères au Poitou sur la Bretagne, du Moyen Âge jusqu’à la Révolution française, dépendant ainsi des deux provinces[18]. Sous l’Ancien Régime, la Boissière relevait judiciairement de la sénéchaussée de Poitiers et militairement du gouvernement du Poitou[19].

Façade sud du château d'Asson

Des logis, châteaux et maisons nobles, lieux de pouvoir économique et politique, surgirent sur tout le territoire de la Boissière :

  • au sud : les Logis de la Rallière et de la Fortecuyère ;
  • à l'est : le logis de la Pinsonnière et peut être un à Villeneuve ;
  • au centre : le château de Puyravault (aujourd'hui entièrement disparu) et peut-être une maison noble à Puy Doré ;
  • au nord : le château d'Asson.

Fin XVIe siècle, début XVIIe siècle, la Boissière fut partagée entre Catholiques et Protestants. Certains seigneurs comme Baudry d'Asson restèrent fidèles au catholicisme[20], d'autres luttèrent pour la réforme protestante. Ainsi, en 1563, Pierre Savary de la Fortécuyère, son beau-frère, seigneur de Bois-Corbeau (Saint-Hilaire-de-Loulay) accompagné de plusieurs gentilshommes huguenots aidés de quelques centaines d'hommes, attaquèrent Montaigu où ils pillèrent et massacrèrent tous les habitants « hormis les huguenots »[21],[22]. Pour lutter contre les protestants, Louis XIII cantonna des troupes dans le bocage vendéens, en particulier dans le bourg de la Boissière où elles furent présentes en 1622.

Après avoir été éprouvée par la guerre civile, la paroisse le fut par les épidémies qui emportèrent un grand nombre d'habitants, surtout de 1627 à 1639.

Guerre de Vendée

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Pendant la Révolution française, les habitants de la Boissière prirent part au soulèvement de la Guerre de Vendée. Ainsi, le 13 mars 1793, des insurgés de la Boissière se joignirent à des habitants de La Bruffière, Treize-Septiers, La Guyonnière et Saint-Hilaire-de-Loulay pour prendre d'assaut la garnison de Montaigu, où furent faits prisonniers les Républicains dont certains furent exécutés[23]. François Jacques Reliquet, curé de la Boissière depuis 1784 refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé, se cacha à partir de 1792 à Veillevigne, puis participa à l'insurrection, y compris à la Virée de galerne lors de laquelle il mourut à la bataille de Savenay le 24 décembre 1793. Jacques Gautier, originaire de Lessay, dans le Cotentin, vicaire de la Boissière depuis 1788, refusa de prêter serment et se cacha aussi à partir de 1792. Il participa à des combats avec Charette et resta insoumis jusqu'en 1802[24].

Dans cette même période, la Boissière fut occupée et soumise à la terreur républicaine. Le bourg et le village du Pont Léger ont conservé pendant longtemps de nombreuses ruines qui attestaient avec quelle fureur l'incendie s'y était propagé. De plus, des mémoires et écrits témoignent de massacres commis par les Bleus dans les landes du Puy Doré, dans le bois des Brosses et dans le cimetière[25].

Après ces guerres, le recensement de la population témoigne des lourdes pertes humaines. En effet en 1802, on ne compte plus que 360 habitants alors qu'en 1789 on en dénombrait 1 100.

Au XIXe, la commune se reconstruisit. Jusqu'alors, le village du Pont Léger était le plus peuplé. En effet, il formait avant la Révolution un véritable bourg peuplé de quelques familles nobles et bourgeoises. C'est le bourg au centre de la commune qui profita ensuite surtout du dynamisme, tant au niveau des constructions que de la croissance démographique.

En 1850, l'église devint trop petite. Les « curés bâtisseurs » (René Blaise Testaud, curé de 1827 à 1872, puis Louis-Aimé Raballand, curé de 1872 à 1894), qui voulaient « toujours plus beau, toujours plus haut » ont, avec l'aide des paroissiens, démoli l'ancienne église pour bâtir l'actuelle dont la construction ne s'est achevée qu'en 1916.

De la seconde moitié du XIXe au début du XXe, c'est la mise en place des écoles. En 1906, la commune possède trois écoles publiques. Une école libre de filles est ouverte en 1899 et une de garçons le sera en 1915.

En 1906 lors de la Querelle des inventaires consécutive à la Loi de séparation des Églises et de l'État du 9 décembre 1905, le 3 mars, jour prévu de l'inventaire à la Boissière, le curé, Henri Jaud, et plusieurs paroissiens, armés de fourches et fusils de chasse, se barricadèrent dans l'église. Les fonctionnaires ne purent y pénétrer, son pourtour étant encombré de charrettes et autres engins agricoles dont on avait pris soin d'enlever les roues. Les portes et le portail avaient été soigneusement renforcés et calés par des cordes de bûches. Les fonctionnaires malmenés déjà deux fois revinrent le 7 mars avec deux compagnies de dragons et 50 gendarmes qui défoncèrent le portail de l'église à 14 h 30. On peut encore en observer aujourd'hui les traces sur le portail de l'entrée principale.

La première moitié du XXe siècle est marquée par les deux guerres mondiales. En effet, 112 jeunes hommes ne reviennent pas de la guerre 1914-1918[26]. Pour la guerre 1939-1945, ils seront cinq à ne pas revenir du front.

La seconde moitié du XXe siècle est une époque de modernisation et de constructions. Le paysage change avec la construction de nombreux bâtiments communaux, lotissements, zones artisanales.

Les années 1990 sont également marquées par la rénovation du centre-bourg, la construction du barrage de la Bultière et l'entrée de la commune dans le district de Montaigu en 1994.

Début du XXIe siècle, la population de la commune passe la barre des 2 000 habitants. L'Histoire continue.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
Parti : au premier, d'argent aux trois fasces d'azur ; au second, d'azur semé de fleurs de lys d'or aux trois écussons d'argent brochant sur le tout ; le tout sommé d'un chef d'or chargé de trois buis de sinople.

La devise de La Boissière-de-Montaigu : Buxia.

Tournoi de palets

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Les vainqueurs du tournoi de l’année 2018 : François-Régis Champain et Christopher Guillery[réf. nécessaire]

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1808 Marteau    
1808 1810 Armand De Mauclerc[Note 3]   Propriétaire du Château D'Asson
1810 1814 De Baudry d'Asson    
1814 1824 Victor de Mauclerc[Note 4]   Propriétaire du Château D'Asson
1824 1830 Isidore Simon   Notaire
1830 1860 René Brochard   Cultivateur
1860 1864 Léopold de Mauclerc[Note 5]   Propriétaire
1864 1870 Louis Huvelin    
1870 1876 Ludovic Fayau    
1876 1881 Jean-Baptiste Mérand    
1881 1902 Alexis Coudrin    
1902 1912 Théophile Huvelin    
1912 1943 Félix Stéphant   Docteur en médecine
1943 février 1949
(démission)
Eugène Chaigneau    
février 1949 mai 1953 François de Baudry d'Asson[Note 6]   Officier du Mérite agricole
mai 1953 mars 1971 Eugène Chaigneau   Vétérinaire
mars 1971 juillet 1972
(décès)
René Migné   Entrepreneur de travaux publics
1972 mars 1977 Marcel Moreau    
mars 1977 juin 1995 Louis Soulard   Agent des mines d'uranium
juin 1995 mars 2001 Jacques Champain   Technicien avicole
Président du District de Montaigu (1998 → 2001)
Ancien 1er adjoint au maire de Saint-Hilaire-de-Loulay
mars 2001 mars 2014 Michel Albert DVD Professeur retraité, maire honoraire
Adjoint au maire (1989 → 2001)
Vice-président de la CC Terres-de-Montaigu
Réélu en 2008,[27]
mars 2014 en cours Anthony Bonnet DVD Employé de laiterie
13e vice-président de Terres-de-Montaigu (2017 → 2020)
11e vice-président de Terres-de-Montaigu (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

En 2021, la commune comptait 2 279 habitants[Note 7], en évolution de +0,4 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
3608471 0551 1091 1271 1331 2211 2761 324
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 3981 4961 5071 6061 5331 6071 5671 5311 561
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 5831 5151 4041 3811 3881 3901 3441 3341 453
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
1 3831 4301 5001 5841 5681 9081 9572 2002 251
2021 - - - - - - - -
2 279--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,7 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 153 hommes pour 1 105 femmes, soit un taux de 51,06 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,7 
5,6 
75-89 ans
7,3 
13,4 
60-74 ans
14,2 
20,2 
45-59 ans
18,8 
23,1 
30-44 ans
23,3 
14,7 
15-29 ans
14,1 
22,8 
0-14 ans
21,6 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2021 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,7 
75-89 ans
11,1 
20,3 
60-74 ans
21,3 
20 
45-59 ans
19,4 
17,5 
30-44 ans
16,8 
15 
15-29 ans
13,2 
17,7 
0-14 ans
16,1 

Enseignement

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La commune dispose d'une école primaire, l'école Notre-Dame-des-Buis, établissement d'enseignement privé, relevant de l’Enseignement catholique de la Vendée, accueillant plus de 250 élèves. Elle est issue de la fusion en 2016 du site des Acacias (maternelle et Cours préparatoire) et du site des Tilleuls (CE1, CE2, CM1, CM2), eux-mêmes regroupements mixtes en 1991 d'une « école des gars » et d'une « école des filles »[34].

Pour l'enseignement secondaire, les familles envoient généralement leurs enfants dans les établissements de Montaigu : le collège Jules-Ferry (public) ou le collège Villebois-Mareuil (privé), puis le lycée Léonard-de-Vinci (public) ou le lycée Jeanne-d'Arc (privé).

La commune de la Boissière-de-Montaigu relève de la direction des services départementaux de l’Éducation nationale (ancienne inspection académique) de la Vendée, dans l'académie de Nantes.

Le catholicisme est la religion traditionnellement pratiquée dans la commune de la Boissière-de-Montaigu. La commune relève actuellement de la paroisse de Saint-Martin-de-Montaigu, fondée le 1er septembre 1997 et qui regroupe aussi les communes de Montaigu, Boufféré, La Guyonnière, Saint-Georges-de-Montaigu et Saint-Hilaire-de-Loulay[35]. Cette paroisse relève du doyenné de Montaigu, et donc du diocèse de Luçon. Le lieu de culte principal est l'église paroissiale située dans le bourg, placée sous le patronage de Notre-Dame-de-l'Assomption.

Précédemment, la commune de la Boissière-de-Montaigu était une paroisse à part entière. À l'origine, paroisse du diocèse de Poitiers, lorsqu'en furent séparés l'évêché et le diocèse de Luçon, en 1317, c'est à ce dernier et au doyenné de Montaigu que fut rattachée la paroisse de la Boissière-de-Montaigu.

Lieux et monuments

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Décédé en 1811.
  4. Frère d'Armand De Mauclerc.
  5. Fils de Victor de Mauclerc.
  6. Fils d'Armand de Baudry d'Asson
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Commune 5693 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  2. « La Boissière-de-Montaigu », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre La Boissière-de-Montaigu et Saint-Fulgent », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de La Boissière-de-Montaigu ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montaigu-Vendée », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Louis Delhommeau, Églises de Vendée : Vocables, Titulaires et Liste des documents relatifs à leur construction et à leurs travaux du XIe siècle à nos jours, 2000-2001 (présentation en ligne).
  15. « La Boissière-de-Montaigu », sur Dictionnaire toponymique de la Vendée (consulté le ).
  16. Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 46.
  17. « Le Lac de la Bultière, site archéologique », sur Office de tourisme - Terres de Montaigu (consulté le ).
  18. Annie Antoine, « Quelques éléments explicatifs de l'attitude des Marchetons pendant la Révolution », Annuaire de la Société d'émulation de la Vendée,‎ , p. 60-61. (Arch. dép. Vendée, BIB PC 16)
  19. « La Boissière-de-Montaigu - Géographie historique », sur Archives de Vendée - Dictionnaire historique des communes (consulté le ).
  20. Guy Raigniac (de), De châteaux en Logis. Itinéraire des familles de la Vendée : les archives de Guy de Raigniac, vol. 1, Éditions De Bonnefonds, , 224 p., p. 139-144.
  21. Raigniac, p.146
  22. Georges Laronze, Montaigu, Ville d’histoire (IVe – XXe siècle), Paris, le Livre d'histoire, , 152 p. (ISBN 2-84373-096-1), p. 27.
  23. Laronze, pages 72-74
  24. Jacques Rivière, Dictionnaire du clergé vendéen, XIVe siècle-milieu XXe siècle (lire en ligne).
  25. Louis-Aimé Raballand, curé de la Boissière, « La Boissière-de-Montaigu sous la Terreur », Revue du Bas-Poitou,‎ 1902 (1er livraison), p. 82 (lire en ligne).
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Articles connexes

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