Les agglomérations les plus proches sont Beaumont-la-Ferrière, (2 km) et Murlin (5 km). Les routes départementales D 117, D 196, D 222 et D 246 traversent le village.
La superficie de la commune est de 1 295 hectares ; son altitude varie entre 203 et 337 mètres.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 864 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Premery », sur la commune de Prémery à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,1 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Au , La Celle-sur-Nièvre est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43 %), prairies (30,1 %), terres arables (26,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la commune vient du latin cella, ermitage ou petit monastère[14],[15].
On relève les occurrences suivantes du nom de la commune : Cella Salvii (vers 600), Cella Sancti Dionysii in Pago Nivernensi (908), La Celle (1445), La Selle-sur-Nyerre (1480) et Cella super Nievram (1535)[16].
Cette section contient une ou plusieurs listes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques. Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents éléments (mai 2023).
La première mention[Où ?] du nom du lieu date de vers l'année 600.
En 1675, une rixe éclate « dans le prieuré de La Celle-sur-Nièvre » entre un prêtre demeurant à Murlin et le curé de La Celle, Pierre Bonnerot, et deux laboureurs du village[17].
En 1724, on trouve parmi les habitants un certain Pierre-André Floridor, « maître opérateur et oculiste »[17].
En 1752, la seigneur, François-Gabriel de Morogues, baille la terre et seigneurie de La Celle, qui se compose des domaines du Haut (où se trouve le colombier), du Bas (terres, prés et une seule maison), du Bornet, de La Lopperie[18], de deux moulins (La Celle et Mauvrain), de vignes, de bois et de quelques terres isolées[19].
Le 8 mars 1789, les habitants se réunissent devant l’église pour rédiger leur « cahier de doléances, plaintes et remontrances » préparatoire aux États généraux[20].
En 1874, le conseil municipal est suspendu sur décision du préfet de la Nièvre[21].
En 1886, le conseil municipal émet le vœu que « le budget des cultes soit supprimé à bref délai et que le produit serve au dégrèvement des impôts qui accablent le peuple »[22].
En 1902, les bûcherons de la commune s’organisent en syndicat[23]. On compte 40 % de chômeurs parmi eux[24].
En 1906[25], le nombre d'habitants de La Celle-sur-Nièvre, qui compte 182 maisons, s'élève à 662 individus. La commune compte un curé, un instituteur et une institutrice publics, trois cantonniers, un garde champêtre et un garde particulier. Il y a peu de commerçants : 3 épiciers ou épicières, 2 boulangers, 1 boucher et 1 négociant. Les artisans sont beaucoup plus nombreux : 6 sabotiers, 6 maçons, 5 couturières, 4 maréchaux-ferrants, 2 cordonniers, 2 scieurs de long, 1 mécanicien, 1 tonnelier, 1 couvreur, 1 meunier (et 1 garde du moulin), 1 modiste et 1 tailleur de pierre. La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée est celle de cultivateur (87 individus), suivie par les vignerons (49), les domestiques (31, plusieurs cultivateurs étant désignés comme tels), les journaliers (19), les bûcherons (18), les charretiers (4), les fermiers (4) et les rouliers (2). On recense également dans la commune 10 rentiers et un « étudiant en notariat ». Au total, on relève à La Celle 30 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1906, ni médecin ni notaire ni cabaretier ni sage-femme. Il y a 1 étranger : la bonne espagnole du curé. Comme dans bon nombre de communes nivernaises, plusieurs familles du village accueillent un « petit Paris », c’est-à-dire un enfant de l’Assistance publique : il y a 48 « pensionnaires » à La Celle-sur-Nièvre.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2021, la commune comptait 158 habitants[Note 3], en évolution de −3,07 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Dans les années 1870, le poète Achille Millien entreprend de collecter de façon systématique les contes, légendes et chansons populaires du Nivernais. Cette collecte l’amène à rencontrer une habitante de la commune, « Marguerite Pigoury, femme Luzy », et à relever sa version de la chanson La Parricide empoisonneuse[33].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )