La Celle-sur-Nièvre

La Celle-sur-Nièvre
La Celle-sur-Nièvre
La mairie de La Celle-sur-Nièvre en 2013.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Cosne-Cours-sur-Loire
Intercommunalité Communauté de communes Les Bertranges
Maire
Mandat
Ginette Saulnier
2020-2026
Code postal 58700
Code commune 58045
Démographie
Gentilé Cellien, Cellienne
Population
municipale
158 hab. (2021 en évolution de −3,07 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 12′ 23″ nord, 3° 13′ 12″ est
Altitude Min. 203 m
Max. 337 m
Superficie 12,95 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Charité-sur-Loire
Législatives Première circonscription
Localisation
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La Celle-sur-Nièvre est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Le village est implanté au nord-ouest de la Nièvre, à 29 km de Nevers (par la route), dans le canton de La Charité-sur-Loire. Il est situé à 20 km à l’est de La Charité-sur-Loire et à 36 km au sud-est de Cosne-Cours-sur-Loire, son chef-lieu d'arrondissement. La voie de communication principale qui permet d'y accéder est la route nationale 151, puis la D 38.

Les agglomérations les plus proches sont Beaumont-la-Ferrière, (2 km) et Murlin (5 km). Les routes départementales D 117, D 196, D 222 et D 246 traversent le village.

La superficie de la commune est de 1 295 hectares ; son altitude varie entre 203 et 337 mètres.

En 2019, la commune compte 158 habitants.

Le sous-sol est essentiellement composé de roches calcaires, marnes et gypses.

Lieux-dits et écarts

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La Celle-sur-Nièvre regroupe plusieurs hameaux et habitations isolés : le Bas-de-la-Celle, Bornet, Boucharderie (la), Boulet (le), Chicotterie (la), Gagy, Maison-Rouge (la), Mauvrain, Pomponnerie (la), Pont-de-Beaumont (le) et Saint-Lay[1].

Communes limitrophes

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Rose des vents Chasnay Arbourse Rose des vents
N Dompierre-sur-Nièvre
O    La Celle-sur-Nièvre    E
S
Murlin Beaumont-la-Ferrière

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 864 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Premery », sur la commune de Prémery à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15,1 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , La Celle-sur-Nièvre est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43 %), prairies (30,1 %), terres arables (26,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
  • Le nom de la commune vient du latin cella, ermitage ou petit monastère[14],[15].
  • On relève les occurrences suivantes du nom de la commune : Cella Salvii (vers 600), Cella Sancti Dionysii in Pago Nivernensi (908), La Celle (1445), La Selle-sur-Nyerre (1480) et Cella super Nievram (1535)[16].
  • La première mention[Où ?] du nom du lieu date de vers l'année 600.
  • Sous l'Ancien Régime, la paroisse de La Celle relève du diocèse d'Auxerre.
  • En 1675, une rixe éclate « dans le prieuré de La Celle-sur-Nièvre » entre un prêtre demeurant à Murlin et le curé de La Celle, Pierre Bonnerot, et deux laboureurs du village[17].
  • En 1724, on trouve parmi les habitants un certain Pierre-André Floridor, « maître opérateur et oculiste »[17].
  • En 1752, la seigneur, François-Gabriel de Morogues, baille la terre et seigneurie de La Celle, qui se compose des domaines du Haut (où se trouve le colombier), du Bas (terres, prés et une seule maison), du Bornet, de La Lopperie[18], de deux moulins (La Celle et Mauvrain), de vignes, de bois et de quelques terres isolées[19].
  • Le 8 mars 1789, les habitants se réunissent devant l’église pour rédiger leur « cahier de doléances, plaintes et remontrances » préparatoire aux États généraux[20].
  • En 1874, le conseil municipal est suspendu sur décision du préfet de la Nièvre[21].
  • En 1886, le conseil municipal émet le vœu que « le budget des cultes soit supprimé à bref délai et que le produit serve au dégrèvement des impôts qui accablent le peuple »[22].
  • En 1902, les bûcherons de la commune s’organisent en syndicat[23]. On compte 40 % de chômeurs parmi eux[24].
  • En 1906[25], le nombre d'habitants de La Celle-sur-Nièvre, qui compte 182 maisons, s'élève à 662 individus. La commune compte un curé, un instituteur et une institutrice publics, trois cantonniers, un garde champêtre et un garde particulier. Il y a peu de commerçants : 3 épiciers ou épicières, 2 boulangers, 1 boucher et 1 négociant. Les artisans sont beaucoup plus nombreux : 6 sabotiers, 6 maçons, 5 couturières, 4 maréchaux-ferrants, 2 cordonniers, 2 scieurs de long, 1 mécanicien, 1 tonnelier, 1 couvreur, 1 meunier (et 1 garde du moulin), 1 modiste et 1 tailleur de pierre. La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée est celle de cultivateur (87 individus), suivie par les vignerons (49), les domestiques (31, plusieurs cultivateurs étant désignés comme tels), les journaliers (19), les bûcherons (18), les charretiers (4), les fermiers (4) et les rouliers (2). On recense également dans la commune 10 rentiers et un « étudiant en notariat ». Au total, on relève à La Celle 30 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1906, ni médecin ni notaire ni cabaretier ni sage-femme. Il y a 1 étranger : la bonne espagnole du curé. Comme dans bon nombre de communes nivernaises, plusieurs familles du village accueillent un « petit Paris », c’est-à-dire un enfant de l’Assistance publique : il y a 48 « pensionnaires » à La Celle-sur-Nièvre.
  • Pierre Bonnerot (1675)[17], Martinet (1866).

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1864   Edme Beaufils    
avant 1896   Alexandre Ouagne    
mars 2008 En cours Ginette Saulnier    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 158 habitants[Note 3], en évolution de −3,07 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
650678625664644730726775743
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
697750793780758810786764678
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
643660642536504421370351267
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
272242212212173168167167162
2018 2021 - - - - - - -
158158-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31]. |recens-prem=.)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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L'église Saint-Martin.
  • Église paroissiale Saint-Martin, construite en 1846 et 1847 dans le style du XIIe siècle[32].

Personnalités liées à la commune

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  • Dans les années 1870, le poète Achille Millien entreprend de collecter de façon systématique les contes, légendes et chansons populaires du Nivernais. Cette collecte l’amène à rencontrer une habitante de la commune, « Marguerite Pigoury, femme Luzy », et à relever sa version de la chanson La Parricide empoisonneuse[33].
  • Paul Ouagne (1862-1937), poète, de Bornet[34].

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Guide de recherche de lieu-dit et de hameau de la Nièvre », GenNièvre.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre La Celle-sur-Nièvre et Prémery », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Premery », sur la commune de Prémery - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Premery », sur la commune de Prémery - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de La Celle-sur-Nièvre ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Gérard Taverdet, Noms de lieux en Bourgogne : la Nièvre, 1978.
  15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1989.
  16. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
  17. a b et c Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
  18. La Lopperie est qualifiée d'ancien domaine.
  19. « Bail de la terre et seigneurie de La Celle, 1752 », Cahiers du val de Bargis, 27 mai 2022.
  20. « Procès-verbal de l’assemblée préparatoire aux États généraux (8 mars 1789) », Archives départementales de la Nièvre, 1 L 160.
  21. Le Petit moniteur universel, 5 juillet 1874, sur RetroNews.
  22. « Un double vœu », La Justice, 3 juin 1886, sur RetroNews.
  23. Le Mouvement socialiste, 15 août 1903, sur RetroNews.
  24. « Le travail dans la région », Le Progrès de la Côte-d’Or, 8 décembre 1903, sur RetroNews.
  25. Archives départementales de la Nièvre, Recensement de 1906, 6 M 045/1.
  26. Archives départementales de la Nièvre, Archives du notaire Jean-François Dagot (Donzy), 3 E 8 / 300.
  27. Georges de Soultrait, Armorial de l'ancien duché de Nivernais, 1852.
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Georges de Soultrait, Répertoire archéologique du département de la Nièvre, 1875.
  33. Achille Millien, Chants & chansons : littérature orale & traditions du Nivernais (Morvan, Bazois, Amognes, Puisaye, Vaux d’Yonne, de Loire et d’Allier, etc) , Paris, 1906-1910.
  34. « Trois lettres de Paul Ouagne », Archives départementales de la Nièvre, 82 J 1909.

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Articles connexes

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Liens externes

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