La commune est accessible par la route départementale 43 entre Brignoles et Camps-la-Source. L'A8 traversant la commune de Brignoles, à quelques kilomètres au nord du village de La Celle, la sortie no 35 dessert les deux communes.
Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
Zone Ib : Risque faible. Ce risque le plus élevé du département, qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.
La commune de La Celle est en zone sismique de risque négligeable 0[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 771 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 2,1 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montfort-sur-Argens_sapc », sur la commune de Montfort-sur-Argens à 11 km à vol d'oiseau[12], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 789,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −11 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].
Au XIe siècle, les moines bénédictins de l'abbaye Saint-Victor de Marseille fondent sur le territoire de l’actuelle commune de La Celle un prieuré féminin. Ce monastère Sainte-Perpétue est aujourd’hui connu sous le nom d’abbaye de La Celle.
C’est aussi au XIe que la commune de La Celle devient indépendante par rapport à Brignoles (Var) et constitue un bourg ecclésial dont le prieur du monastère est le seigneur.
Les recherches archéologiques, documentaires et historiques[17] témoignent de l’occupation du site dès la fin de l’Âge de fer et de l’époque romaine :
les fouilles préventives menées dans le cadre des travaux de restauration de l’abbaye,
les recherches de Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, historien et savant, concernant la découverte d'un sarcophage sur le site de la chapelle de La Gayolle,
Au , La Celle est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21].
Elle appartient à l'unité urbaine de Brignoles[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[22],[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brignoles, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[23]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (72,5 %), cultures permanentes (12 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), zones urbanisées (3,4 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (72,5 %), cultures permanentes (12 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), zones urbanisées (3,4 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2021, la commune comptait 1 592 habitants[Note 5], en évolution de +11,1 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le Pays de la Provence Verte, dont la commune est membre, a obtenu le label « Pays d’art et d’histoire ». Sur ce territoire, les richesses à découvrir sont liées à la nature, à la culture et aux traditions.
Hostellerie Provençale attenante à l'abbaye de la Celle, reprise par Alain Ducasse[39].
Abbaye de La Celle dont le pape Marcel II fut prieur[42], l'église Notre-Dame-de-l’Assomption[43] et l'hostellerie de l'abbaye de La Celle. L'église Sainte-Perpétue, aujourd'hui partiellement disparue était l'église paroissiale desservie par les moines du bourg ecclésial[44].
Chapelle de La Gayole[45],[46], à six kilomètres en direction de Tourves, à l'ouest sur le domaine agricole de La Gayole, mentionnée à partir de 1019 dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Victor de Marseille[47]. Bien que propriété privée, cet édifice se visite en tout temps. La chapelle contient encore, au fond du croisillon nord du transept, la partie postérieure d'un sarcophage dont une partie est exposée au Musée de Brignoles[48].
La commune de La Celle bénéficie d’un site d’importance communautaire, avec la Zone Natura 2000 (zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)[60]. Un inventaire du patrimoine naturel de la commune a été réalisé[61]. La commune fait partie du nouveau Parc naturel régional de la Sainte-Baume, créé par décret du [62].
Garsende de Sabran-Forcalquier, fut comtesse de Forcalquier de 1209 à 1222 et comtesse de Provence par mariage. Elle était fille de Rainier de Sabran, seigneur du Caylar et d'Ansouis, et de Garsende de Forcalquier, et petite-fille de Guillaume IV, comte de Forcalquier. Elle s'est retirée en prenant le voile le à l'abbaye de La Celle, où elle est morte en 1242.
Marcel Cervin (1501-1555), prieur de l’abbaye de La Celle, devint pape sous le nom de Marcel II.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Brignoles comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑Dépliant "La chapelle de la Gayolle", Commune de La celle, historique de Georges Paul, d'après les propos recueillis auprès de Michel Fixot, Maître de Recherches à la faculté des Lettres et Sciences Humaines d'Aix-en-Provence
Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence-Alpes-Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques : Celle (La), Abbaye de la Celle, Chapelle de la Gayolle, pp. 125-126 et Cartes thématiques : 2. Architecture médiévale
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]