Localité angevine des Mauges, La Chapelle-Rousselin se situe à l'ouest de Chemillé, sur les routes D 756, Jallais - Chemillé, et D 349, Saint-Lézin - Saint-Georges-des-Gardes. L'autoroute A87 (Angers Cholet) traverse le sud de son territoire[2].
Mi-parti coupé, au premier de gueules, à la croix de Saint-Jacques d'or chargée d'une coquille d'argent ; au deuxième d'argent, à un aigle à deux têtes éployés de sables, becqué, éclairé et onglé de gueules ; au troisième de sinople, à la gerbe de blé d'or liée de même.
En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le , les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle au [4],[1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 778 habitants, en évolution de +9,12 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
51 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,2 %, 15 à 29 ans = 19,9 %, 30 à 44 ans = 22,8 %, 45 à 59 ans = 18,7 %, plus de 60 ans = 16,5 %) ;
49 % de femmes (0 à 14 ans = 20,7 %, 15 à 29 ans = 20,1 %, 30 à 44 ans = 21,9 %, 45 à 59 ans = 16,8 %, plus de 60 ans = 20,4 %).
Pyramide des âges à La Chapelle-Rousselin en 2008 en pourcentage[13]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ans ou +
1,2
5,2
75 à 89 ans
6,3
10,4
60 à 74 ans
12,9
18,7
45 à 59 ans
16,8
22,8
30 à 44 ans
21,9
19,9
15 à 29 ans
20,1
22,2
0 à 14 ans
20,7
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[14].
Sur 62 établissements présents sur la commune à fin 2010, 48 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 16 % du secteur de la construction, 21 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[15].
L'église : dédiée à saint Jacques, l'église était précédemment de nef unique. Les bas-côtés datent de 1844 et de 1863. Une arcade ogivale s'ouvre sur le chœur, occupé par un vaste retable de la fin du XVIIe siècle, orné de trois statues en terre cuite, chaire en bois sculpté. C'est un édifice attachant, surtout si l'on songe que c'est une des rares églises antérieures à la Révolution que nous conservons dans le canton.
La petite chapelle : (route de Trémentines) la chapelle du Barreau, bénite en 1865 et dédiée à la Vierge. Construite en expiation de la profanation d'un calvaire et d'une statue de la Vierge en 1855.
Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF33141105, lire en ligne)
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.