Le territoire municipal de La Chapelle-aux-Lys s'étend sur 1 068 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 153 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 87 et 230 mètres[1],[2].
La Chapelle-aux-Lys est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (44,3 %), terres arables (38,9 %), prairies (14,4 %), zones urbanisées (2,4 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2020, la commune comptait 259 habitants[Note 2], en évolution de +2,78 % par rapport à 2014 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,5 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 125 hommes pour 131 femmes, soit un taux de 51,17 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[16]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,8
12,6
75-89 ans
11,3
22,0
60-74 ans
26,3
22,8
45-59 ans
23,3
18,9
30-44 ans
12,0
7,9
15-29 ans
12,0
15,7
0-14 ans
14,3
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2021 en pourcentage[17]
le château du Lys, haut lieu d'histoire qui abrita durant la Deuxième Guerre mondiale des soldats anglais qui formèrent des résistants dits du maquis du Lys ;
Tous les ans depuis 2009, le festival d'astronomie Astrolys se déroule dans la commune le troisième week-end d'août. Chaque édition a une thématique en rapport avec l'astronomie : le Soleil, la vie dans l'Univers, l'archéoastronomie, ...
Ce festival est conçu et animé par les habitants de La Chapelle-aux-Lys et des hameaux alentour. Une troupe de théâtre amateur, Les compagnons du Lys, propose comme animation un spectacle en relation avec le thème du festival[18].
Depuis 2014, des photos grand format, ayant pour sujet l'astronomie, sont affichées de mai à octobre dans le centre du village. En 2018, elles sont au nombre de 27[19].
Un sentier de randonnée pédagogique appelé Chemin aux étoiles est créé courant 2018[20]. Ce parcours est constitué de deux boucles :
Histoire de l'Univers d'une longueur d'environ 4,5 km avec une échelle temporelle de 1 m pour 3 millions d'années ;
Le système solaire d'une longueur d'environ 1,7 km avec une échelle de distance de 1 m pour 5 millions de km[21].
Le parcours, de type sentier des planètes, est jalonné de 27 bornes informatives situées à différents emplacements en fonction des échelles[22].
Le , à la date anniversaire des 50 ans du premier pas de l'homme sur la Lune par Neil Armstrong de la mission Apollo 11, un planétarium, installé dans l'ancien presbytère[23], entre en fonctionnement. Possédant un dôme de 4 m de diamètre et une capacité d'accueil de 15 places, il s'agit du premier planétarium fixe de Vendée[24],[25]. Sur une liste mondiale de 900 planétariums la commune serait la plus petite à être dotée d'un tel équipement[26]. D'autres aménagements, salle d'exposition et camera obscura, installés dans le même lieu, sont également accessibles depuis cette date[23].
Le planétarium et le Chemin aux étoiles sont officiellement inaugurés le [27].
Le , afin de lutter contre la pollution lumineuse, onze maires des communes alentour signent dans le village, la charte de protection du ciel nocturne du canton de La Châtaigneraie[28]. L'initiative est soutenue par le conseil général de la Vendée et l'association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN)[29].
En , une caméra de type fisheye est positionnée sur le toit de la mairie[30].
Cette caméra fait partie du réseau de surveillance d'activité météoritique nommé FRIPON qui a été inauguré le [31].
Au fil des ans et des festivals Astrolys, divers types de cadrans solaires ont été installés dans le jardin de la mairie :
En 2018, pour la dixième édition du festival, le méridien de La Chapelle-aux-Lys est matérialisé sous la forme d'une pièce de métal de 12 mètres de long placée sur la pelouse du jardin de la mairie[32].
À cette occasion, un arrêté municipal[33] (à ne pas prendre trop au sérieux[34]) officialise le réglage de l'heure légale de la commune sur l'heure solaire moyenne au méridien de La Chapelle-aux-Lys, soit avec un retard de 2 minutes 38 secondes sur le méridien de Greenwich[34],[35].
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
↑Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN2-84561-263-X), p. 88.
Note : La commune absorbante et l’année de fusion sont indiquées entre parenthèses à la suite du nom de l’ancienne commune ; lorsqu’une commune issue d’un regroupement est composée en italique, cela signifie qu’une nouvelle entité est créée.