La Chapelle-sous-Orbais | |
![]() Église Saint-Pierre-Saint-Paul. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes des Paysages de la Champagne |
Maire Mandat |
Christophe Petit 2020-2026 |
Code postal | 51270 |
Code commune | 51128 |
Démographie | |
Gentilé | Chapellois, Chapelloises |
Population municipale |
57 hab. (2022 ![]() |
Densité | 3,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 54′ 37″ nord, 3° 43′ 57″ est |
Superficie | 14,54 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Dormans-Paysages de Champagne |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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La Chapelle-sous-Orbais est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Verdonnelle, le cours d'eau 01 de la commune d'Orbais-L'Abbaye, le Fossé 01 de la Fontaine Noire, le Fossé 01 de l'Étang de la Chapelle, le Fossé 01 du Bois de la Butte et le Fossé 01 du Bois de la Demoiselle[1],[Carte 1].
La Verdonnelle, d'une longueur de 26 km, prend sa source dans la commune de Champaubert et se jette dans la Dhuis à Montigny-lès-Condé, après avoir traversé neuf communes[2].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : Derrière le Bois Duhat (0 ha) et l'étang de la Croix Marotte (5 ha)[Carte 1],[3].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Esternay-Man », sur la commune d'Esternay à 23 km à vol d'oiseau[6], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , La Chapelle-sous-Orbais est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,8 %), forêts (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), prairies (2,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Capella in Bria (1405) ; Capella in Brya (1542)[16] ; Luceval (1794)[17] ; La Chapelle-sur ou sous-Orbais (1860)[16].
L'église Saint-Pierre-Saint-Paul fut construite à la fin du XIIe siècle et début XIIIe siècle par Jean d'Orbais.
La Chapelle est au sud de Orbais-l'Abbaye.
Avant la Révolution, la cure (paroisse) du village est à la nomination et présentation (droit de patronage) des abbés et religieux de l'abbaye d'Orbais qui jouissent de la moitié de la grosse dixme et des deux tiers des menues dixmes en qualité de curés primitifs ; l'autre moitié de la grosse et le tiers des menues dixmes ayant été abandonnés au prêtre qui administre la cure en qualité de vicaire perpétuel[18].
Durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Luceval[17]. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2022, la commune comptait 57 habitants[Note 3], en évolution de +5,56 % par rapport à 2016 (Marne : −1,19 %, France hors Mayotte : +2,11 %).