La Chatte blanche est un contefrançais en prose issu du recueil de contes Les Contes nouveaux ou les Fées à la mode, de Marie-Catherine d'Aulnoy. Publié en 1697, il raconte l'histoire d'un valeureux jeune homme qui fait la rencontre d'une chatte blanche magnifique qui s'avérera finalement être une princesse. Ce conte est contemporain des contes de Perrault.
L'idée des domestiques de la Chatte blanche réduits par magie à leurs seuls bras et mains sera reprise par Jean Cocteau pour son film La Belle et la Bête[1].
↑Un motif similaire apparaît ans le conte russe de Vassilissa-la-très-belle : « trois paires de bras » servent Baba Yaga, et Vassilissa s'abstient de poser des questions à ce sujet à la sorcière, ce que celle-ci approuve.
Jean Perrot (dir.) et Institut international Charles Perrault, Les métamorphoses du conte, Bruxelles, Peter Lang, coll. « Recherches comparatives sur les livres et le multimédia d'enfance » (no 2), , 389 p. (ISBN90-5201-267-9 et 9789052012674, ISSN1379-5473), « Partie I : Le poids des origines : transmissions et mutations La Chatte blanche de Madame D'Aulnoy, par Marie-Agnès Thirard », p. 41-60.
Marie-Catherine d'Aulnoy, Contes II. Contes nouveaux ou les fées à la mode, édition du tricentenaire, Paris, Société des textes français modernes, no 213, 1998, 597 p., introduction de Jacques Barchilon, texte établi et annoté par Philippe Hourcade.
Anne Defrance, Les contes de fées et les nouvelles de Madame d’Aulnoy, 1690-1698 : l’imaginaire féminin à rebours de la tradition, Genève, Droz, , 361 p., 23 cm (ISBN978-2-600-00278-3, OCLC499270413, lire en ligne).