La Chavatte | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Intercommunalité | CC Terre de Picardie | ||||
Code postal | 80700 | ||||
Code commune | 80189 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
68 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 45′ 27″ nord, 2° 46′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 84 m Max. 95 m |
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Superficie | 1,89 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Roye (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Moreuil | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La Chavatte est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
La Chavatte est un village rural picard située dans les riches plaines du Santerre, à moins de 10 km de Roye.
Il se trouve dans l'aire d'attraction de Roye et dans son bassin de vie, ainsi que dans la zone d'emploi d'Amiens[I 1].
Les communes limitrophes sont Fouquescourt, Fransart, Fresnoy-lès-Roye et Parvillers-le-Quesnoy.
Fouquescourt | Fransart | |||
N | ||||
O La Chavatte E | ||||
S | ||||
Parvillers-le-Quesnoy | Fresnoy-lès-Roye |
La superficie de la commune est de 1,89 km2 ; son altitude varie de 84 à 95 mètres[1].
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 727 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,4 | 1,7 | 3,1 | 4,4 | 8 | 10,6 | 12,3 | 12,3 | 9,8 | 7,5 | 4,1 | 2 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,8 | 4,6 | 7,2 | 9,8 | 13,3 | 16,2 | 18,3 | 18,4 | 15,1 | 11,5 | 7,1 | 4,4 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,2 | 7,5 | 11,2 | 15,2 | 18,5 | 21,8 | 24,3 | 24,4 | 20,5 | 15,6 | 10,1 | 6,7 | 15,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,5 07.01.09 |
−11,6 12.02.12 |
−12,5 13.03.13 |
−4,8 08.04.03 |
−2,3 05.05.1996 |
2,2 05.06.12 |
2,8 03.07.11 |
3,7 02.08.15 |
−0,9 25.09.03 |
−6,1 24.10.03 |
−9,2 24.11.1998 |
−14,4 18.12.10 |
−17,5 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
14,9 09.01.15 |
18 24.02.21 |
24,4 31.03.21 |
27,2 15.04.07 |
30,2 27.05.05 |
35,3 18.06.22 |
41,6 25.07.19 |
39,1 12.08.03 |
34,2 09.09.23 |
28,1 01.10.11 |
19,9 06.11.18 |
16,2 07.12.00 |
41,6 2019 |
Précipitations (mm) | 45,6 | 43 | 44,1 | 39,4 | 61,3 | 55,3 | 63,8 | 62,4 | 45,1 | 58,1 | 52,4 | 65,3 | 635,8 |
Au , La Chavatte est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (100 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 29, alors qu'il était de 28 en 2016 et de 24 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 87,2 % étaient des résidences principales, 5,1 % des résidences secondaires et 7,7 % des logements vacants. Ces logements étaient tous des maisons individuelles[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Chavatte en 2021 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (5,1 %) par rapport au département (8,4 %) et à la France entière (9,7 %).
Typologie | La Chavatte[I 3] | Somme[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 87,2 | 83,1 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 5,1 | 8,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,7 | 8,5 | 8,1 |
Le village est traversé par la route départementale 167e (RD 167e).
Dès 1229, Chavate est le nom relevé pour la localité, puis Le Chavate en 1255 ; La Chavate en 1280 ; Lachavette en 1567 ; Chavates en 1692 ; La Savatte en 1751 ; La Chavatte en 1757 ; Lachavatte en 1801[13].
La Savate ou Saint-Nicolas-au-Bois est mentionné en 1751[14].
Peut-être de l'oïl picard la chavate « la savate », devenu un sobriquet[15] (sans doute le surnom d'un savetier, par ellipse. En picard, chavate = savate), puis un nom de lieu.
Quoique l'on trouve La Chavatte écrit, dès le Xe siècle, comme il est écrit aujourd'hui, il faut croire qu'il était déjà à cette époque singulièrement déformé. On peut fort bien le rattacher au mot du moyen-âge Savarda, Savart, « terre inculte », « terre en friches »[16].
Pendant la Première Guerre mondiale, de violents combats ont lieu sur le territoire de la commune.
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[17] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [18].
La commune se trouvait dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme[1]. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[19],[I 1].
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Rosières-en-Santerre[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Moreuil[I 1].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[20].
Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[21],[22],[23]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [24], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [25].
Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[I 1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2021, la commune comptait 68 habitants[Note 3], en évolution de −8,11 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).