La Chevallerais

La Chevallerais
La Chevallerais
L'église paroissiale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Pays de Blain communauté
Maire
Mandat
Tiphaine Arbrun
2020-2026
Code postal 44810
Code commune 44221
Démographie
Gentilé Chevalleraisiens
Population
municipale
1 549 hab. (2021 en évolution de −0,9 % par rapport à 2015)
Densité 151 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 28′ 06″ nord, 1° 40′ 12″ ouest
Altitude Min. 18 m
Max. 42 m
Superficie 10,23 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guémené-Penfao
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
La Chevallerais
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
La Chevallerais
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Voir sur la carte topographique de la Loire-Atlantique
La Chevallerais
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
La Chevallerais
Liens
Site web https://lachevallerais.fr/

La Chevallerais est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Situation de la commune de La Chevallerais dans le département de la Loire-Atlantique.
La Chevallerais est bordée par le Canal de Nantes à Brest

La Chevallerais est située à 30 km au nord de Nantes, 40 km au sud de Châteaubriant, à 5 km à l'est de Blain et à 55 minutes des plages les plus proches (Saint-Brévin-les-Pins et Pornichet)

Selon le classement établi par l'Insee en 2010, La Chevallerais est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).

Communes limitrophes de La Chevallerais
La Grigonnais Puceul
Blain La Chevallerais Saffré
Héric

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 747 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Blain à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 837,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , La Chevallerais est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), zones urbanisées (7,9 %), prairies (7,6 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous la forme La Chevalleraie au XVIIIe siècle[12].

Le nom de Chevallerais remonterait au Moyen Âge et fait référence au patronyme Chevalier dont elle est la propriété (le terminal « -ais » signifie « propriété de »). Ce patronyme renvoie à un ancien noble déchu ou montant à cheval[13].

Selon le site de mairie, le nom de la commune viendrait du fait qu'elle était un lieu de leurs rendez-vous des chasseurs qui venait traquer le gibier dans la forêt environnante. Ces derniers, appartenant à la noblesse, se considéraient comme des chevaliers[14].

La Chevallerais possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit La Chevalerae selon l'écriture ABCD[15], ou La Choualrâ selon l'écriture MOGA. Plusieurs prononciations ont été relevées localement : [laʃfalʁɑ] ou [laʃwalʁɑ], plus rarement [laʃʁɑ][16].

Le nom breton de la commune est Kergaval mais le breton n'est plus parlé à La Chevallerais depuis le IXe siècle.

Autrefois, le territoire était une forêt qui rejoignait celles de la Groulaie et de Saffré[14].

La construction d'une chapelle, dite « chapelle du Vœu », premier élément figurant dans les archives de Saffré, daterait de 1620. Elle aurait été consécutive à un accident de chasse dont l'auteur involontaire aurait promis cette construction dédiée à Notre-Dame-de-Bonnes-Nouvelles, si sa victime guérissait de ses blessures. La chapelle fut incendiée en 1794 par les patriotes du district de Blain. La statuette de Notre-Dame-de-Bonnes-Nouvelles fut miraculeusement sauvée par une fillette à qui un des soudards la confia. Cette statuette polychrome fait toujours partie du patrimoine paroissial[14].

La Chevallerais obtint le statut de paroisse en 1842, mais faisant partie de la commune de Puceul depuis la Révolution[14].

La Chevallerais est érigée en commune le [17].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[18]
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 1950 mars 1975 Julien Lodé   Retraité
Décédé en fonction
mai 1975[19] mars 1983 André Lebeau
(1902-1984)
  Retraité agricole, maire honoraire
Ancien conseiller municipal de Puceul (1935 → 1950)
mars 1983 mars 1989 Jean Lemaître[20]
(1925-2022)
  Agriculteur, adjoint au maire (1977 → 1983 et 1989 → 2001)
mars 1989 mars 2008 Daniel Boistuaud[N 1] DVG Retraité SNCF
Président de la CC de la Région de Blain (2001 → 2003)
mars 2008 mai 2020 Élisabeth Cruaud[N 2] DVG Comptable, première adjointe (2001 → 2008)
Vice-présidente de la CC de la Région de Blain
mai 2020 En cours Tiphaine Arbrun DVG Artiste

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

La commune est créée en 1949 par démembrement partiel de Puceul. Le recensement de 1946 tient compte de ce découpage.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1946. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

En 2021, la commune comptait 1 549 habitants[Note 2], en évolution de −0,9 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
6075415124994955466526521 149
2008 2013 2018 2021 - - - - -
1 2911 5081 5411 549-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 11,4 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 796 hommes pour 745 femmes, soit un taux de 51,65 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,5 
2,0 
75-89 ans
3,2 
7,5 
60-74 ans
9,3 
20,1 
45-59 ans
16,6 
26,4 
30-44 ans
28,3 
13,2 
15-29 ans
12,8 
30,5 
0-14 ans
29,3 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2021 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
8,6 
15,1 
60-74 ans
16,4 
19,4 
45-59 ans
18,8 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,4 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Sur le territoire de la commune se situent deux écoles scolaires, l'école publique « L'Écol'Eau » et l'école privée Saint-Aubin.

Manifestations et festivités

[modifier | modifier le code]
Ancienne batteuse présentée lors de la fête des Battages.
  • La « Fête des Battages et des métiers anciens » se tient le dernier dimanche de juillet. Le dimanche 31 juillet 2022, le comité des fêtes fêtera le 50ème anniversaire de la Fête des Battages.
  • Concert du groupe The Agaçants lors de la fête des assos 2022
    Une fête des assos a été mise en place en juin 2022. Elle a rassemblé plus de 500 personnes dans la soirée.
  • L'association théâtrale ATC programme chaque année en février et mars une dizaine de représentations d'un vaudeville à la salle du théâtre, complet pour l'occasion.
  • L'association de pétanque organise deux grands tournois, en juin et septembre, qui réunissent plusieurs centaines de pratiquants.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • La fontaine Notre-Dame-de-Bonnes-Nouvelles, située près de la mairie, date approximativement du XVIIe siècle[réf. nécessaire]
  • église de la Chevallerais
    Vue d'ensemble de l'église de la Chevallerais
    La Fontaine ND de Bonnes Nouvelles
    Fontaine Notre Dame de Bonnes Nouvelles
    .

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. Réélu en 1995 et 2001.
  2. Réélue en 2014.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre La Chevallerais et Blain », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Blain », sur la commune de Blain - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Blain », sur la commune de Blain - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de La Chevallerais ».
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nantes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  13. Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages - Loire-Atlantique, Saint-Jean-d'Angély, Éditions Boudessoules, , 287 p. (ISBN 2-913471-45-5), p. 65.
  14. a b c et d Histoire de la Chevallerais
  15. « Liste des communes de Haute-Bretagne », Institut du Galo
  16. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
  17. Commune de La Chevallerais (44221)., sur le site de l'Insee
  18. Maires de La Chevallerais, sur lachevallerais.fr
  19. « M. Lebeau, nouveau maire de La Chevallerais », Ouest-France (archives du journal),‎
  20. « La Chevallerais. Jean Lemaître, maire de 1983 à 1989, est décédé », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Chevallerais (44221) », (consulté le ).
  26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).