La Chomette | |||||
Église Saint-Mary. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Brioude | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Rives du Haut Allier | ||||
Maire Mandat |
Marie-Andrée Perrey 2020-2026 |
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Code postal | 43230 | ||||
Code commune | 43072 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chomettois(es) | ||||
Population municipale |
152 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 13′ 51″ nord, 3° 28′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 573 m Max. 743 m |
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Superficie | 6,9 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Brioude (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays de Lafayette | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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La Chomette est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La commune de Chomette se trouve à 660 mètres d'altitude dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 47 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, à 12 km de Brioude[2], sous-préfecture, et à 14 km de Mazeyrat-d'Allier[3], bureau centralisateur du canton du Pays de Lafayette dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Salzuit (2,3 km), Domeyrat (3,1 km), Paulhaguet (3,9 km), Lavaudieu (4,0 km), Frugières-le-Pin (4,4 km), Couteuges (5,0 km), Saint-Privat-du-Dragon (5,1 km), Chassagnes (5,3 km).
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 764 mm, avec 8,2 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fontannes », sur la commune de Fontannes à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 611,9 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[11],[12],[13].
Au , La Chomette est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brioude, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 39 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,6 %), zones agricoles hétérogènes (25,4 %), forêts (19,7 %), terres arables (3,7 %), zones urbanisées (3,5 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 99, alors qu'il était de 94 en 2013 et de 94 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 73,7 % étaient des résidences principales, 13,1 % des résidences secondaires et 13,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Chomette en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (13,1 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,5 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | La Chomette[I 2] | Haute-Loire[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 73,7 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 13,1 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 13,1 | 12,4 | 8,2 |
La Chomette est un diminutif venant du latin calmis et désigne un haut plateau dénudé[18].
Chalmeta (1275), Chalmete (1379), La Chalmete (1401), La Chalmette en Auvergne (1459), La Chaumette (1612), L'esglise parrochielle S. Jacques de Choumette (1623), Chaumette (1669)[19].
En 1789, La Chomette, avec son église paroissiale, appartenait au diocèse de Saint-Flour. La commune était située dans la province d'Auvergne, sous l'élection et la subdélégation de Brioude, et relevait de la juridiction de Riom[19].
Proches du village, deux carrières ont été exploitées pour la construction et la restauration de nombreuses églises et chapelles de la région. Celle du lieu-dit de Pirayre a notamment fourni la pierre utilisée pour restaurer la basilique Saint-Julien de Brioude ainsi que l'église de Paulhaguet[20].
Jusqu'en 2015, la commune appartenait au canton de Paulhaguet.
La commune de Chomette est membre de la communauté de communes des Rives du Haut Allier[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Langeac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[21].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Pays de Lafayette pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2021, la commune comptait 152 habitants[Note 4], en évolution de −1,94 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,2 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 74 hommes pour 80 femmes, soit un taux de 51,95 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Un projet de construction de 5 éoliennes de 160 mètres de haut (soit 30% plus haute que celle d'Ally) est mené par la société VSB Energies, filiale du groupe allemand WSB Energien, à moins de 700 mètres du centre-bourg. Localement, la construction de ces éoliennes permettrait d'accroitre les rentrées fiscales de la commune et nationalement de contribuer à la transition énergétique.
En 2018, la commune compte 71 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 142 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 770 €[I 9] (20 800 € dans le département[I 10]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 11] | 2,5 % | 8 % | 12,2 % |
Département[I 12] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 90 personnes, parmi lesquelles on compte 84,4 % d'actifs (72,2 % ayant un emploi et 12,2 % de chômeurs) et 15,6 % d'inactifs[Note 6],[I 11]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Brioude, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 14]. Elle compte 30 emplois en 2018, contre 27 en 2013 et 31 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 67, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,5 %[I 15].
Sur ces 67 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 74,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].