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De l'oïlcourbe, pour désigner un méandre. La Courbe est sur un méandre de l'Orne[1].
La localité de La Courbe doit son nom aux sinuosités que la rivière a creusées dans le plateau schisteux du Massif armoricain. À cet endroit, les deux boucles pratiquement refermées d'un méandre, forment deux presqu'îles reliées au plateau par des isthmes étroits.
En 2021, la commune comptait 63 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2006, 2011, 2016, etc. pour La Courbe[7]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Au moins trois remparts de terre se succèdent sur le site[11].
Un rempart de terre édifié directement sur la roche en place datant probablement du néolithique.
Un rempart de pierres sèches de la fin de l'âge du fer, vitrifié, qui délimite un petit camp de deux hectares. Au IIe siècle, à l'époque gallo romaine, il a été rechargé en limon et pierrailles.
Un mur de moellons au Moyen Âge pouvant être attribuable au château fort[11].
Château Gontier, dans un méandre de l'Orne . Ruines d'un château fort possession de la famille de Bellême. Situé sur le point haut du village, le château bâtie, vers 1091, par Robert II de Bellême pour concourir à la défense d'une motte castrale aménagée à l'extrémité ouest du talus, réutilise un rempart vitrifié de l'âge du fer[11].
Pierre Giraud et Cyril Marcigny, L’âge du Fer en Basse-Normandie-Gestes funéraires en Gaule au Second-Âge du Fer, vol. I,II, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, , 693 p. (ISBN978-2-84867-314-1, lire en ligne), « Les sites fortifiés de hauteur de La Tène finale en Basse-Normandie », p. 73-94.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑ ab et cGuy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN978-284673-215-4), p. 128.