La Croix-en-Brie | |
L'église Saint-Loup-de-Sens. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Provins |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Brie Nangissienne |
Maire Mandat |
Francis Oudot 2020-2026 |
Code postal | 77370 |
Code commune | 77147 |
Démographie | |
Gentilé | Crucibriards |
Population municipale |
663 hab. (2021 ) |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 35′ 36″ nord, 3° 04′ 31″ est |
Altitude | Min. 106 m Max. 144 m |
Superficie | 29,43 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nangis |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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La Croix-en-Brie est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
La Croix-en-Brie appartient à la région naturelle de la Brie. La commune est située à environ 8 kilomètres par la route[1],[Note 1] au nord-est de Nangis[Carte 1].
Gastins | Pécy | Saint-Just-en-Brie | ||
Clos-Fontaine Grandpuits-Bailly-Carrois |
N | Châteaubleau | ||
O La Croix-en-Brie E | ||||
S | ||||
Nangis | Rampillon | Vanvillé |
L'altitude de la commune varie de 106 mètres à 144 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 138 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de sept cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 19,93 km[11].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[12].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[13]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[14].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[16].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 729 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois à 8 km à vol d'oiseau[17], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,0 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21],[22],[23].
Au , La Croix-en-Brie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[25]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].
La commune compte 135 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[28].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,2% ), forêts (4,8% ), zones urbanisées (2 %)[29].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[30],[31],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[32]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 335 dont 97,3 % de maisons et 2,1 % d'appartements[Note 4].
Parmi ces logements, 81,9 % étaient des résidences principales, 3,4 % des résidences secondaires et 14,6 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 89 % contre 9,5 % de locataires et 1,5 % logés gratuitement[33].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Crux, Capella in pago Meledunensi vers 700[34],[35] ; Ecclesia de Cruce en 1107[36] ; Crux in Bria en 1185[37] ; Villa de Cruce en 1209[38] ; Ecclesia de Cruce in Bria en 1209[39] ; La Croiz en Brie en 1270[40] ; La Croiz an Brie en 1274[41].
De « Crux, capella », la « croix, chapelle ». Peut-être dû à l’existence d’un ancien monument chrétien sur le site.
Bâtie sur des vestiges gallo-romains vers le VIIe siècle, elle abrita un prieuré bénédictin. Construite à la même période que la chapelle hospitalière, l'église de Saint-Loup (XIIIe siècle) renferme une architecture intéressante datant du XVIe jusqu'au XVIIIe siècle.
Cédée en 1209 aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem elle fut le siège d'une commanderie de cet ordre[Note 5] encore partiellement existante (portail portant le nom de quelques commandeurs, tour de défense XIIIe avec canonnière XVIe).
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [42],[43].
En 2020, la commune de La Croix-en-Brie gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[44].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[45]. La communauté de communes de la Brie nangissienne (CCBN) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[44],[46].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [44],[47].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Nangis[48].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].
En 2021, la commune comptait 663 habitants[Note 6], en évolution de −1,78 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 281, représentant 693 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 520 euros[53].
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 64, occupant 319 actifs résidants (dont 12,5 % dans la commune de résidence et 87,5 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 75,8 % contre un taux de chômage de 3,9 %. Les 20,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,3 % de retraités ou préretraités et 7 % pour les autres inactifs[54].
En 2018, la commune était classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également. Le classement des communes en ZRR était valable jusqu’au [55],[56].
Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 38 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 10 dans la construction, 10 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans les activités financières et d'assurance, 3 dans les activités immobilières, 9 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 1 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 3 étaient relatifs aux autres activités de services[57].
En 2020, 5 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 4 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[58].
La Croix-en-Brie est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[59].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[60]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 23 en 1988 à 16 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 110 ha en 1988 à 138 ha en 2010[59]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Croix-en-Brie, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[59],[Note 8] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 23 | 19 | 16 |
Travail (UTA) | 39 | 31 | 23 |
Surface agricole utilisée (ha) | 2 521 | 2 392 | 2 209 |
Cultures[61] | |||
Terres labourables (ha) | 2 490 | 2 387 | 2 209 |
Céréales (ha) | 1 704 | 1 475 | 1 514 |
dont blé tendre (ha) | 1167 | 1166 | 1041 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 464 | 66 | 196 |
Tournesol (ha) | 133 | s | 68 |
Colza et navette (ha) | 46 | s | 80 |
Élevage[59] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 9]) | 138 | 0 | 0 |
Blason | Parti : en 1) coupé, de gueules à une croix de Malte alésée d'argent, et d'azur à un épi de blé d'or posé en bande ; et en 2) d'argent à un goupil ravissant au naturel. |
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Détails | Armes parlantes.
Le goupil est mis pour le Roman de Renart Figure sur le site de la communauté de communes[64]. |