Le nom de personne Auvray, devenu patronymique, est spécifique à la Normandie et est d'origine anglo-saxonne Ælf-rēd. Il était particulièrement répandu dans la Normandie ducale où on le trouve aussi sous la forme latinisée Alvredus / Alveredus[5]. Le français moderne Alfred est un emprunt plus récent à l'anglais.
Un lieu-dit conserve le nom de la Querlonde, mot basé sur le vieux norrois lundr « bois, bosquet », qui a donné l'ancien mot normand londe de même sens. Il est précédé d'un élément obscur, vraisemblablement norrois. Peut-être s'agit-il du surnom norrois de la forêt ? En tout cas, ce type de composition témoigne d'une colonisation anglo-scandinave sporadique dans l'Orne.
La Querlonde est aussi le berceau de la famille Duhamel de Querlonde, dont Claude-Benoît, né à Toul en 1721, fut architecte militaire.
Les terres de la Forêt-Auvray sont restées aux mains de la famille Vassy, famille du baronnage normand, du XIe au XVIIIe siècle. Les Vassy descendraient d'un compagnon de Rollon[7].
Aujourd'hui subsiste leur château, partiellement ruiné qui avait pourtant été reconstruit en style Renaissance à la fin du XVIe siècle[8].
En 2021, la commune comptait 169 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour La Forêt-Auvray[13]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
La Forêt-Auvray a compté jusqu'à 1 261 habitants en 1821.
Le château de La Forêt-Auvray, domaine fortifié sur la rive gauche de l'Orne, dont l'enceinte, les tours, la poterne et les douves sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du et le logis, le moulin et l'allée d'accès sont inscrits par arrêté du [17]. Site inscrit
L'ancien château en ruines, situé au bord de l'Orne, se compose d'une enceinte fortifiée du XVIe siècle de 250 mètres de pourtour. Une porte fortifiée du XIIe siècle est également visible[18].
L'église Saint-Pierre, des XVIIIe et XIXe siècles.
Chapelle de la Salette, du XIXe siècle.
Halles du XVIIIe siècle.
la Pierre de la Rousselière : menhir de 2,65 m de hauteur[19].
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN978-284673-215-4), p. 132.
↑Léon Coutil, « Inventaire des monuments mégalithiques de l'Orne », L'Homme Préhistorique, nos 5-6, , p. 113 (lire en ligne).