Titre original |
파수꾼 Pasukkun |
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Réalisation | Yoon Sung-hyun |
Scénario | Yoon Sung-hyun |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | KAFA Films |
Pays de production | Corée du Sud |
Genre | drame |
Durée | 116 minutes |
Sortie | 2010 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
La Frappe (hangeul : 파수꾼 ; RR : Pasukkun, littéralement « Attrapeur ») est un film dramatique sud-coréen écrit, produit et réalisé par Yoon Sung-hyun, sorti en 2010.
L'un des trois amis inséparables depuis l'école se suicide : son père cherche à comprendre sa mort soudaine et, une fois qu'il rencontre ses camarades, découvre des lourds secrets…
Yoon Sung-hyun écrit et réalise son premier long-métrage indépendant, qu'il coproduit aux côtés du producteur Jang Hyun-soo de KAFA Films et dont il gère le montage. Il s'inspire de l’œuvre L'Attrape-cœurs (The Catcher in the Rye, 1951) de l'écrivain américain J. D. Salinger, précisant que son histoire est tout bonnement fictive même si les thèmes suicidaires et solitaires des adolescents sont très courants en Corée du Sud[1].
La Frappe est sélectionné au Festival international du film de Busan en où le réalisateur récolte une récompense[2] avant sa sortie nationale en Corée du Sud, le . Yoon Sung-hyun est à nouveau récompensé à la cérémonie des Blue Dragon en [3].
En France, après le Festival du film coréen à Paris en , il est projeté aux grands écrans à partir du .
Le film est bien accueilli en France par de bonnes critiques pour preuve que Jean-François Rauger du Monde s'est laissé écrire : « La Frappe, par son refus de la violence de genre comme du cliché mélodramatique, par la manière avec laquelle il dépasse la thèse sociale attendue et le thème de société, casse la routine d'un cinéma contemporain qui se complaît parfois dans la peinture de l'adolescence d'aujourd'hui »[4]. Nicolas Schaller du Nouvel Observateur s'est contenté d'ajouter « tout en circonvolutions, le film révèle un fort tempérament de cinéaste. De quoi guetter son prochain avec attention »[5]. Samuel Douhaire du Télérama a apprécié « la mise en scène, au plus près des acteurs, est étonnante de maîtrise pour un film de fin d'études. Elle sert la colère du jeune réalisateur contre une société fondée sur les rapports de force et la compétition à outrance »[6].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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Corée du Sud | 22 647 entrées[7] | 16
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Pour le premier week-end, le film indépendant compte plus de 3 900 entrées[8].