Localisée au nord-ouest du département de la Dordogne, la commune déléguée de La Gonterie-Boulouneix s'étend sur 11,79 km2. Elle est bordée à l'ouest par un affluent de la Dronne, le Boulou, qui lui sert en trois tronçons de limite naturelle avec Saint-Félix-de-Bourdeilles, Léguillac-de-Cercles et Paussac-et-Saint-Vivien. Son principal affluent, le Belaygue, traverse la commune du nord-est au sud-ouest, arrosant le village de Belaygue et bordant celui de Boulouneix.
L'altitude minimale, 100 m, se situe au sud-ouest, au confluent du Belaygue et du Boulou. Le point culminant avec 202 m se trouve au nord-est, au nord du lieu-dit chez Jaumelet, à 200 m environ de la commune de Saint-Crépin-de-Richemont. Sur le plan géologique, le sol se compose principalement de calcaires du Crétacé, et à l'est, de sables, d'argiles ou de graviers du Pléistocène[1].
Le bourg de La Gonterie-Boulouneix est situé, en distances orthodromiques, 5 km au nord-ouest de Brantôme et 17 km au sud-sud-ouest de Nontron. Il est implanté à l'écart des routes importantes. La principale voie d'accès demeure, 1,5 km au nord, la route départementale 939 (axe La Rochelle - Périgueux, ancienne route nationale 139).
Le sud de la commune est parcouru par le sentier de grande randonnéeGR 36 qui passe au village de Boulouneix et suit le cours du Belaygue.
En 2018, année précédant son intégration à la commune nouvelle de Brantôme en Périgord, La Gonterie-Boulouneix était limitrophe de cinq autres communes. Au nord-est, son territoire était distant d'environ 550 mètres de celui de Cantillac.
De très nombreuses autres espèces animales ou végétales y ont été recensées : cinq amphibiens, cinq reptiles, 69 oiseaux, 307 insectes ainsi que 40 plantes.
La vallée du Boulou représente « un intérêt national » par la « richesse exceptionnelle » en espèces d'insectes — notamment en Lépidoptères et en Odonates — répertoriées dans les trois ZNIEFF de ce cours d'eau[5].
La première mention écrite connue de Boulounieix date du XIIIe siècle dans un pouillé sous la forme Bolones, suivie en 1360 de la graphie Boloneys[8]. Ce nom est probablement dérivé de celui de son cours d'eau principal, le Boulou[9]. Le toponyme de La Gonterie a pour origine un nom de personne, Gonthier, d'origine germanique, signifiant « domaine de Gonthier »[9].
En occitan, la commune porte le nom de La Gontariá e Bolonés[10].
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[17],[18]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Brantôme en Périgord, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020.
Les habitants de La Gonterie-Boulouneix se nomment les Gontariaux[22].
En 2018, dernière année en tant que commune indépendante, La Gonterie-Boulouneix comptait 253 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2005, 2010, 2015 pour La Gonterie-Boulouneix[23]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée de La Gonterie-Boulouneix compte 226 habitants[24].
Claude Vorilhon, dit Raël (1946-) : chef et fondateur de la secte des Raëliens, s'installe sur la commune en 1975 et dit y avoir rencontré les Élohim, qui seraient selon lui à l’origine de la vie sur Terre[34].
↑Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996 (ISBN978-2-9501476-1-5), p. 19.
↑Carte de la ZNIEFF 720020047, INPN, consulté le 11 février 2021. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑Carte de la ZNIEFF 720020051, INPN, consulté le 11 février 2021. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑ ab et cAbbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat) (ISBN2-87624-125-0), p. 221.
↑ a et bÉvelyne Bermond-Picot et Gérard Leconte, Les Abbayes et Prieurés du Périgord, Collection le Patrimoine revit, éditions GLI, 2017 (ISBN978-2-9535284-5-9), p. 60-61.
↑Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie et Emmanuel du Chazaud, préface d'André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, mai 2000 (ISBN2-912347-11-4), p. 182.
↑Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie et Emmanuel du Chazaud, préface d'André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, mai 2000 (ISBN2-912347-11-4), p. 183.
↑Marc Bertrand, « Une rue renommée la « Rue Sans Nom » dans un petit village de Dordogne », France Bleu Périgord, (lire en ligne, consulté le ).